François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon fut théologien et écrivain, mort en 1715 il reste l’un des évêques les plus attachants de tout l’Ancien Régime. On retient de lui qu’il fut le précepteur du duc de Bourgogne, qu’il fut l’auteur du Télémaque, qui servit de livre de lecture aux jeunes gens jusqu’au 20e siècle et qu’il s’opposa à Bossuet sur la question du quiétisme.
Mais qui était vraiment cet archevêque de Cambrai ? Et pourquoi le fameux mémorialiste du Grand Siècle, Saint-Simon, pourtant si perfide, reconnaissait-il qu’il était ” un exemple toujours présent, mais auquel on ne pouvait atteindre ; partout un vrai prélat, partout aussi un grand seigneur ” ?
Pour en parler, le Père Jean-Robert Armogathe, historien et théologien, directeur d’études émérite à l’École pratique des hautes études et Laurence Devillairs, docteur en philosophie auteur de Fénelon, une philosophie de l’infini (Cerf).