Les patients “adhérant à une idéologie extrémiste” pourront être dénoncés aux autorités par leur médecin de famille

La lutte contre le terrorisme aura même eu raison du secret médical. Reste à savoir si adhérer à “une idéologie extrémiste” (les autres conditions sont toutes aussi subjectives : “processus progressif”, “adoption de la violence”) signifie seulement prôner le djihad ou, par exemple, refuser la pilule et l’avortement :

Après l’annonce de cette mesure, les vrais terroristes seront muets comme des carpes quand ils consulteront un médecin et des honnêtes citoyens innocents seront signalés en nombre et fichés par les autorités.