La tradition du houx

Le houx doit ses lettres de noblesse aux services rendus à la Sainte Famille.

Afin d’échapper à la colère d’Hérode, prêt à faire massacrer tous les enfants mâles de moins de deux ans, pour être sûr d’en éliminer un seul, Jésus. Marie, Joseph et leur enfant furent contraints de fuir en Egypte.

Des miracles ont jalonné leur chemin. Sous une escorte de lions, de loups et de léopards, la famille pu avancer sans danger.

Pour les nourrir et les désaltérer le palmier se baissa leur offrant ses fruits, de ses racines jaillit une source.

Lorsque les soldats d’Hérode s’approchèrent dangeureusement, le houx, à son tour, a étendu ses branches pour cacher, mère, père et enfant.

En reconnaissance, Marie le bénit en disant que le houx resterait toujours vert, un symbole d’immortalité.

Une autre légende raconte que la croix était en bois de houx, parce que parmi tous les arbres, seul le houx se laissa sacrifier. Les piquants le long des feuilles symbolisant la Passion et la couronne de houx de l’Avent et ses 4 bougies qu’on allume une à une les 4 dimanche de décembre, en préparation de l’avénement du Christ, nous rappellent les liens entre Noël et Pâcques.

C’est ainsi que pour que l’année à venir soit bénéfique, il faut faire rentrer du houx à la maison pour Noël.

 En Angleterre, l’on croyait que le houx pouvait influer sur la bonne entente du ménage, il fallait  deux sortes de houx : avec piquants et sans, le houx à piquants symbolisant le mari, le houx à bords lisses, la femme. Afin que les rapports entres les conjoints soient équilibrés, les bouquets de houx devaient donc contenir les deux sortes de feuilles, à défaut l’un des deux dominerait l’autre…

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