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Un an après le démantèlement de la jungle de Calais et la dispersion des 10 000 migrants dans les centres d’accueil à travers la France, entre 500 et 1000 migrants seraient à ce jour revenus dans le secteur.
Pour les entrepreneurs locaux, le problème aujourd’hui est de voir ces migrants errer dans les zones industrielles, ne plus avoir d’endroits où rester et s’en prendrent à nouveau à leurs biens :
“Je dirais que pour nous c’est pire aujourd’hui, dans le sens où les migrants sont stationnés dans la zone d’actvités Marcel Doret à longueur de journée et de nuit. En plus, ils sont difficilement maîtrisables dans le sens où y’a des groupes de 4-5 et on et victime d’intrusion à longueur de semaine,“.
“Y’a eu une amélioration quand ça a été démantelé. Quand ils sont partis, on a pu revivre, entre guillemets, mais là, depuis un certain temps, ça revient, on en voit de plus en plus,“ explique un chauffeur routier. (Euronews)
(Interviewée sur RMC)
Selon l’OFII, 46 % des migrants enregistrés alors attendent toujours une décision définitive, 7 % ont été déboutés et 5 % étaient dans un autre projet que la demande d’asile.
L’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) a annoncé vendredi 20 octobre, un an après l’évacuation du bidonville de Calais, que 42 % des migrants ayant demandé l’asile l’ont obtenu. « Plus de 7 400 femmes, hommes et enfants ont été mis à l’abri à l’occasion de cette opération humanitaire » lancée le 24 octobre 2016 et menée pendant trois jours pour orienter les migrants vers des centres d’accueil et d’orientation (CAO), détaille l’organisme.
Au total « 5 466 adultes ont été acheminés dans l’un des 301 CAO » répartis sur le territoire et « 1 952 mineurs non accompagnés ont été orientés » vers des CAO spéciaux, appelés CAOMI.
Parmi les adultes, 58 % étaient soudanais, 25 % afghans, 5 % érythréens et 4 % pakistanais. A 95 % des hommes, ils étaient âgés pour la plupart (85 %) de 18 à 34 ans.