La Philharmonie de Paris propose un regard nouveau sur l’une des figures centrales de l’imaginaire musical européen et mondial, le compositeur Ludwig van Beethoven. Ce regard ne se limite pas à son œuvre, qui a donné ses lettres de noblesse et des références incontournables à la symphonie, la sonate pour piano ou au quatuor à cordes, et qui figure au cœur de la programmation régulière de la Philharmonie de Paris. La stature du créateur dépasse de loin le cadre de la musique dite classique. Présent sous des formes artistiques extrêmement variées, Beethoven renvoie aujourd’hui à un imaginaire collectif, à la fois populaire et savant, politique et artistique, dans lequel se mire constamment notre humanité.
Le « mythe » beethovénien traverse les genres artistiques, dépasse les frontières culturelles et géographiques et devient en même temps le signe d’une tradition et le symbole d’une modernité sans cesse renouvelée.
Tout en maintenant la musique et la vie de Beethoven au cœur de son parcours, notre propos vise à montrer comment, dès son décès en 1827 – voire avant même cette issue fatale – le mythe « Ludwig van » ne cesse de creuser son inscription dans le paysage artistique, mais aussi politique, social et religieux.
De Gustav Klimt à Joseph Beuys, de André Gide à Michael Haneke, de Edward Burne-Jones à Pierre Henry en passant par Antoine Bourdelle, John Baldessari et Stanley Kubrick, l’aura beethovénienne hante les artistes et ne manque jamais son objet : celui d’électriser le regard, l’oreille et l’esprit.
Source La Philarmonie de Paris
Nous remercions les amis de Délit d’images qui auront compris la relation entre le teaser de cette expo et l’expo Ludvig van de bien vouloir nous l’expliquer. (NDLR)