Pour la gauche, il y a à l’heure actuelle, deux virus extrêmement dangereux : Ebola et Zemmour.
Cambadélis pense que le second est beaucoup plus mortifère que le premier.
Comme tout bon copain coquin sans frontières, il veut tenter de mettre fin à la zemmourisation des esprits.
Cambadélis dont on connaît les casseroles et le tortueux parcours universitaire est fort qualifié pour conduire la lutte contre l’abominable virus, expérience trotskiste oblige[1].
Il dirigera la mise en place des contrôles à la sortie des librairies.
La fièvre acheteuse des lecteurs sera contrôlée par des scaphandriers hollandais à 13% de pression. Toute fièvre lexicale supérieure à 38,5 mots (banlieues islamisées, bobosphère, lois liberticides, rap sous-culture, UMP et PS fossoyeurs de la République et de la Nation…) sera considérée comme suspecte.
Le lecteur sera aussitôt écarté et placé en zone de confinement.
Là, il sera évalué conjointement par un sociologue bourdieusien, un infectiologue expert en FN, un microbiologiste spécialiste des médias (Libération, Le Monde, Télérama, Les Inrocks, plugg anal+.fr…), un hygiéniste mental formé en Corée du Nord.
Si la contamination par le virus Zemmour est avérée, le malade sera transporté dans un hôpital psychiatrique et enfermé dans une chambre à pression socialiste.
Une équipe sociétaliste comprenant du personnel de SOS Racisme, de la Licra, du Mrap réunie autour d’un homme de gauche sénior taubiresque le prendra en charge dans un strict respect des précautions standard.
Des analyses de ses noires déjections intellectuelles, de son sang fascisant, de sa bave de crapaud hitlérien, de sa sueur pétainiste, seront faites dans un laboratoire P4 (pour Psychiatrie, niveau 4, qui redonne de la vigueur à l’expression « réformé P4 », jadis employée dans le cadre de la conscription en France).
Dans sa chambre individuelle, porte fermée à triple tour, le renouvellement d’air se fera sans recyclage et avec de moins en moins d’air.
La gestion du corps en cas de décès (probable) sera aux frais de la famille du malade atteint par le Zemmour.
Il sera également nécessaire de joindre l’entourage du lecteur et vérifier que sa famille n’est pas atteinte par le virus.
Vu la vente du livre, jusqu’à 20 000 exemplaires en une journée, les autorités craignent une propagation du virus à vitesse grand Z.