Une dizaine de portraits issus des collections du château de Versailles évoquera la famille de Bourbon-Toulouse-Penthièvre, qui, pendant presque tout le XVIIIe siècle, fut propriétaire de Rambouillet. Deux générations embellirent le château et agrandirent considérablement le domaine : le comte de Toulouse tout d’abord, fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, qui acheta le marquisat de Rambouillet à Fleuriau d’Armenonville en 1706, puis son fils, le duc de Penthièvre, qui fut contraint de se séparer du domaine au profit de Louis XVI en 1783.
Aux côtés d’oeuvres importantes comme le Portrait du comte de Toulouse en Amour endormi par Mignard ou la célèbre « Tasse de chocolat » de Charpentier, figureront des portraits moins connus mais tout aussi évocateurs comme celui de la princesse de Lamballe par Ducreux ou encore, exposé pour la première fois depuis sa récente acquisition par Versailles, Louis-Philippe, duc de Valois au berceau, par Lépicié.
Le château de Rambouillet réouvre après deux ans et demi de restauration… Plus de 5 millions d’euros ont ainsi été investis dans la restauration du clos et du couvert de l’ensemble du monument.
Ce vaste chantier a permis de mettre fin aux infiltrations et de remédier aux dégradations qu’elles ont causées, mais aussi de redonner une meilleure homogénéité à l’ensemble, suite aux interventions du XXe siècle. Ainsi, les combles ont été isolés, la toiture a été restaurée, ainsi que les menuiseries extérieures, dont certaines ont dû être remplacées. Les maçonneries ont été consolidées et les enduits restaurés. La présentation d’ensemble du château s’en trouve améliorée, de même que ses performances énergétiques. Ces travaux ont aussi été l’occasion de remettre aux normes les paratonnerres.