Ce jeudi 21 septembre, les premières dispositions de cet accord négocié dans le plus grand secret s’appliquent pour favoriser les échanges commerciaux entre les deux côtés de l’Atlantique. Par exemple, les droits de douanes européens seront ainsi supprimés sur l’ensemble des importations agricoles canadiennes, à l’exception de produits sensibles (volailles et œufs) et d’une limitation pour certaines viandes (ex.: 65000 tonnes de bœuf par an).
Même si l’accord prévoit des gardes-fous (comme la poursuite de l’interdiction du boeuf aux hormones), plusieurs ONG et associations s’inquiètent des dérives sanitaires et environnementales que pourraient occasionner ce nouveau traité de libre-échange.
L’entrée en vigueur du CETA intervient quelques jours après la publication d’un rapport critique émanant d’une commission d’évaluation pourtant mandatée par le gouvernement. Le document produit par un panel de neuf experts relève notamment un “manque d’ambition” sur le plan environnemental et l’absence d’engagements contraignants en matière de climat.