En 2015, une grande ville sur trois augmente les impôts locaux !

La pause fiscale ne vaut pas pour les collectivités locales. 37% des villes de plus de 100.000 habitants ont augmenté leurs impôts en 2015, de 1,8% en moyenne. Il s’agit de la plus forte hausse en quatre ans. Les élus pointent la baisse des dotations de l’État mais se font plus silencieux sur le clientélisme local qui coûte une fortune aux contribuables :

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  • Marino , 21 septembre 2015 @ 14 h 56 min

    *La hausse pourrait cependant être beaucoup plus forte l’an prochain.

    Depuis des mois, on assiste à un vrai dialogue de sourds entre le gouvernement et les élus locaux. Bercy justifie la baisse de sa contribution, de 3,7 milliards par an de 2015 à 2017, par la nécessité de faire participer les collectivités locales au plan d’économies de 50 milliards, en proportion de ce qu’elles pèsent dans la dépense publique (21% du total).
    De leurs côtés, les élus se disent asphyxiés et brandissent la menace d’un effondrement de l’investissement du bloc communal de 25% entre 2014 et 2017, après un repli de 12,4 % l’an dernier. Une chute qui aurait un impact sur la croissance et sur l’emploi.

    L’équation est toutefois plus complexe. Car, pour compenser la baisse des dotations, les élus locaux peuvent aussi tailler dans leurs dépenses de fonctionnement – c’est le pari du gouvernement – ou, surtout, relever les impôts locaux.

    Si l’État a décrété une pause fiscale pour les impôts qui le concernent, c’est donc loin d’être une réalité au plan local.

    Non négligeable, cette reprise du recours au levier fiscal reste toutefois «modérée», tempère l’étude, avec une hausse moyenne des taux de 1,8 % un an après les municipales, alors qu’ils avaient bondi de 5,1 % en 2009, à la même période du cycle électoral.

    À l’époque, plus des deux tiers des grandes villes avaient augmenté leurs taxes. Cette moyenne cache cependant des disparités. C’est à Toulouse que la taxe d’habitation s’est le plus envolée (+ 11,5 %, soit 112 euros par contribuable), devant Lyon (+ 4,2 %), Bordeaux (+ 3,7 %) et Marseille (+ 3,3 %). Quant à la taxe foncière sur les propriétés bâties, elle a explosé de 23,3 % à Lille.

    – Aucune élection en 2016
    Ces résultats sont en «trompe l’œil», analyse Olivier Régis, le président du Forum. «Cette hausse est certes supérieure à ce que les élus avaient envie de faire, reconnaît-il. Mais elle est très inférieure à ce qu’elle sera l’an prochain où l’on connaîtra un phénomène de rattrapage par rapport au cycle électoral habituel.»

    La raison? 2015 reste une année d’élections (départementales et régionales) dans lesquelles de nombreux maires sont impliqués alors qu’aucune élection locale n’interviendra en 2016.

  • batman16 , 21 septembre 2015 @ 15 h 56 min

    Promesse tenue par hollande!! Il n’augmente pas les impôts mais, en diminuant les dotations il déplace le problème et met ces augmentations sur le dos des C/C.
    Les C/C, les conseils G. et les départements ne font aucune économies et au contraire augmentent les dépenses et sont gèrés ” à la grec ” et ce n’est pas fini car la couche supplémentaire des régions va em remettre une louche: hôtels particuliers, embauches massives, frais de véhicules et du fait de trop de monde, une administration plus lente, moins précise mais qui réduira un peu le taux de chomage.

  • Paule C , 21 septembre 2015 @ 16 h 36 min

    Peut-être diminueraient-ils leurs dépenses si l’Etat donnait l’exemple. Malheureusement, c’est loin d’être le cas…

  • xrayzoulou , 21 septembre 2015 @ 16 h 47 min

    Pour TOULOUSE, ville qui était si bien gérée qu’elle avait une balance équilibrée et pas de dette, avant que les socialistes prennent les rennes de la Mairie, cela ne m’étonne pas ! Ils
    ont réussi à l’endetter et voilà le résultat !!!

  • Marino , 21 septembre 2015 @ 20 h 41 min

    Ce n’est pas de moi :

    * Explosion des impôts locaux dans les villes gérées par l’RPS : seul le Front National défend les contribuables !

    […]

    Fidèles à leurs engagements, les maires du Front National et du Rassemblement bleu marine ont déjà entrepris une baisse voir une stabilisation des impôts locaux et souvent dans un contexte budgétaire difficile.

    À Hénin-Beaumont par exemple, la taxe d’habitation a baissé de 10% en 2014 puis de 5% en 2015. Pour financer cette politique fiscale, ils se sont d’abord attaqués aux dépenses nocives comme le clientélisme, les surcoûts de certains marchés publics ou encore les frais démesurés de communication. C’est la démonstration qu’une gestion de bon sens est possible dans nos villes et qu’elle devient indispensable à la tête de nos régions.

    – Extrait partiel Communiqué de presse de Steeve Briois,

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