Campé sur une bonne conscience en fer forgé, cet « agriculteur militant » vient d’être condamné à 4 mois de prison avec sursis pour « aide à l’immigration clandestine ». Il avait déjà été condamné en février 2017 à 3 000 euros d’amende (toujours avec sursis) par le tribunal correctionnel de Nice pour avoir été chercher des migrants sur le sol italien et les avoir fait pénétrer sur le territoire français(1).
Ces condamnations purement symboliques ne sauraient décourager le saint homme animé par une générosité humaniste d’envergure planétaire et je présume que la curie vaticane lui prépare un autre procès, mais celui-là… en béatification.
Je me demande ce qui est le plus désolant dans cette affaire, du laxisme éhonté de la justice française ou de l’inconscience vertigineuse du condamné, lequel a déclaré, après l’annonce du verdict : «Je suis en colère, mais je ne m’arrêterai pas du tout. Au contraire, on va mieux s’organiser pour mieux continuer.» Car figurez-vous qu’il est en colère le bougre ! Eh bien moi aussi je suis en colère, en colère contre lui, et des millions de Français avec moi, contre cet irresponsable qui serait capable, s’il en avait les moyens, d’affréter des navires pour aller chercher sur les côtes africaines tous ceux qui voudraient venir en France jusqu’à l’étouffement complet de notre nation.
Cédric Herrou se croit sans doute généreux, et il est facile de l’être aux frais de ses compatriotes. Mais il n’est rien d’autre qu’un traître qui s’ignore et j’estime que le ministre de l’Intérieur devrait le poursuivre pour « atteinte à la sûreté de l’État», ce qui devrait lui valoir des peines autrement sérieuses que ces ridicules condamnations « avec sursis ».
Il arrive toutefois que la « Justice immanente » se charge de corriger les erreurs de la justice humaine. Et comme parmi les migrants affectueusement accueillis par notre saint homme figurent certainement ou vont bientôt figurer des membres de Daesh camouflés fuyant leur déroute syrienne, je ne serais pas tellement surpris d’apprendre un de ces quatre matins que le sieur Herrou est parti en fumée dans un attentat terroriste.
Car nous vivons une époque étrange où voltigent partout les boomerangs.