La 39ème édition du festival de cinéma de Douarnenez, qui s’est ouverte vendredi pour huit jours, témoigne de la création artistique et des luttes des Kurdes, des Alevis ou encore des Arméniens, autour de projections, débats, expositions et concerts. Depuis ses débuts en 1978, ce festival s’interroge sur les revendications linguistiques, culturelles et politiques des minorités du monde.
Le festival, l’un des plus anciens de France, a prévu notamment cette année d’évoquer l’histoire de la Turquie en partant de la fin de l’Empire ottoman jusqu’à la constitution de l’Etat turc, avec 150 films, de tous les formats et de tous les genres. Parmi ceux-ci, environ 70 portent sur la Turquie, dont “Une histoire de fou” (2015) de Robert Guédiguian sur le génocide arménien en 1915, ou le documentaire “Bakur” (2015) qui propose un regard de l’intérieur sur le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation kurde illégale.