Madame Le Figaro interroge Sylvie Chaperon, historienne et auteur du livre Les Années Beauvoir (éd. Fayard), à propos des « Women Against Feminism » dont le blog et la page Facebook font le buzz depuis quelques jours. Extrait :
“Pourquoi le féminisme est-il encore connoté comme un mouvement de femmes radicales et revanchardes ?
C’est un mouvement très divisé avec des radicales, des modérées, des cathos, des lesbiennes, de plus en plus de musulmanes. Il y a toujours eu quelques misandres, mais ce n’est qu’une infime minorité ! J’ai l’impression que les militantes n’ont jamais réussi à maîtriser leur image, celle-ci a toujours été déformée, dévalorisée par les médias. Peut-être qu’elles ne sont pas douées dans la communication… ou qu’il n’y a tout simplement pas assez de femmes dans les conférences de rédaction.”
Et si c’était aussi vrai pour les catholiques, ce qui expliquerait le traitement médiatique reçu par leurs coreligionnaires et l’Eglise de France dans les grands médias ?
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