Censure et flicage au menu de la nouvelle Assemblée!!!

Je disais, voici quelques semaines, que je craignais fort pour nos libertés publiques dans les mois à venir.
Plusieurs éléments sont venus confirmer mes craintes.

Le premier élément tient à ce que j’ai appris récemment, de nos amis de l’Ojim (Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique). J’ai découvert, en « farfouillant » sur leur site, que Google, Facebook et les « géants » (progressistes, comme de bien entendu !) du web finançaient un certain nombre d’opérations du type « Decodex » – la fameuse arme de délation massive du « Monde », quotidien parfaitement « objectif », comme chacun sait.

Mais, à ce jour, les conditions et les montants de ce financement demeurent inconnus.

Conséquence de ces liens de plus en plus étroits entre les géants du web et les médias dominants, la censure s’installe doucement sur la toile.

C’est ainsi que Google a récemment « déréférencé » Breizatao, site que l’on peut fort bien juger trop radical, mais qui est purement politique, et que l’on peut difficilement soupçonner d’apologie du terrorisme ou de promotion de la pédomanie.

Il faut s’attendre à ce qu’un certain nombre d’autres sites dissidents soient visés par de telles mesures.
En d’autres termes, il faut s’attendre à ce que le délit d’opinion, d’ores et déjà rétabli par un appareil juridique liberticide, soit étendu à internet.

Naturellement, je dois préciser tout de suite que les censeurs n’auront jamais les moyens de censurer les millions de citoyens qui prennent peu à peu conscience que les médias prétendument « neutres » le sont bien peu – et servent les intérêts de l’oligarchie anti-française.

Comme à la veille de la chute du mur, il est trop tard pour étouffer les aspirations à la liberté.
Il n’empêche qu’il faut se préparer à de rudes batailles.

C’est d’autant plus vrai que les menaces sur nos libertés publiques ne viennent pas seulement de quelques puissantes compagnies privées, mais de l’État lui-même.

Même si, « curieusement », les médias ne s’en sont guère fait l’écho pendant la campagne législative, nous entrons dans une phase de perpétuation de l’état d’urgence.

Officiellement pour sortir de l’état d’urgence (dont chacun a pu constater l’efficacité, puisque, non seulement il n’a nullement empêché les attentats, mais il n’a même pas empêché les émeutes contre la loi Travail), le gouvernement Philippe travaille à une loi qui vise, tout simplement, à suspendre les libertés publiques dans le droit commun !

C’est fascinant : l’état d’urgence ne sert à rien, si ce n’est à fliquer les honnêtes gens, eh bien, qu’à cela ne tienne, aggravons-le encore un peu plus pour les honnêtes gens, tout en laissant ces braves terroristes faire leur sympathique boulot !

Pour en finir avec les quelques éléments dont j’ai récemment pris connaissance, sur nos libertés, faisons un petit détour par l’étranger.

Comme vous le savez, la liberté de la presse est considérablement plus grande de l’autre côté de l’Atlantique (il est vrai que ce n’est pas très difficile !).

Eh bien, aux États-Unis, le « New York Times » qui, récemment encore, critiquait Donald ­Trump au nom du premier amendement, vient de déclarer sans rire qu’il fallait faire la chasse aux « fake news » et vient d’applaudir à la diffusion de nouveaux algorithmes pour cela.

Il est remarquable que ces médias dominants – qui ne cessent de nous rebattre les oreilles d’une perpétuelle lutte « anti-fasciste » – aient tellement peu d’imagination qu’ils n’envisagent pas qu’un pouvoir totalitaire puisse utiliser de tels algorithmes de censure !

Guillaume de Thieulloy – Les 4 vérités

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