Alors qu’un simple article factuel de Délit d’images, extrait du Figaro, quant au parcours islamiste de Larossi Emballa, a été récemment censuré par Facebook, que la page Facebook de l’abbé Guy Pagès, du site Islam et Vérité, a été supprimée pour un mois, avec menace de clôture définitive de son compte, s’il osait continuer à publier des vérités… C’est en toute impunité que vous pouvez manifester votre haine anti-flic sur Facebook.
Pour ceux qui ignoreraient tout ou à peu près des “modérations” Facebook, il convient de savoir qu’il faut d’abord être dénoncé par une ou plusieurs personnes en appuyant sur un simple bouton puis qu’en général, les censeurs de Facebook ne prennent pas la peine de vérifier les assertions. C’est ainsi que deux des gribouilleurs de Délit d’images furent censurés pendant une semaine pour avoir dénoncé une ignoble exposition pédophile sponsorisée par la mairie de Marseille…
Cependant, à l’observation, l’on constate que ces censures sont unilatérales et toujours très orientées. Vous pouvez insulter le droite et casser du flic. Pour mieux vous l’expliquer, cédons la parole à Sébastien Jallamion, malencontreusement devenu un expert de ce sujet puisqu’il s’est même fait, gratuitement, anonymement et très gravement, casser la gueule. (NDLR)
“Alors que les policiers de France ne cessent d’être la cible des groupuscules d’extrême gauche, que plus de 300 d’entre eux ont été blessés depuis le début des violences urbaines liées aux manifestations contre la Loi Travail, que deux viennent d’être inhumés après les hommages de la Nation, assassinés par un terrorisme islamiste, le réseau social Facebook tolère l’apologie de la « haine anti-flic ».
On peut y voir en effet le fameux groupe Copwatch France, dont le site internet (actuellement non disponible) s’était illustré en divulgant les informations personnelles des membres des forces de l’ordre.
On peut y lire une série de poncifs jetant le discrédit sur l’institution policière, présentant les fonctionnaires de police sous un jour systématiquement défavorable, et des relais à toutes les formations de gauche, syndicales, anarchistes ou d’extrême gauche, dont l’objectif est clairement de cibler les forces de l’ordre pour ce qu’elles sont : le symbole de l’autorité publique.
Signalée par plusieurs personnes, la réponse du service de modération de Facebook au sujet de cette page a de quoi surprendre : elle « correspond aux standards de la communauté ».
Il en est manifestement de même pour le collectif « La police assassine », soutenu par le journaliste et fondateur de Mediapart Edwy Plenel, dont il convient ici de saluer l’interpellation, sur Twitter cette fois, par une internaute excédée :
Le bal des faux-cul n’a que trop duré. Il est inacceptable aujourd’hui de constater la censure des patriotes et le champs libre laissé à tout ce qui crache sur la France et ses institutions, aux incitations à la haine anti français, blanc, chrétien, militaire, flic ou gendarme !
La liberté d’expression à géométrie variable n’est plus acceptable, ni les applications de « l’Etat de droit » façon Cazeneuve : sévérité pour nous, laxisme pour les autres.
Le témoignage anonyme d’un policier parisien confronté quotidiennement aux violences urbaines il y a quelques jours, devrait nous faire comprendre à quel point il est temps d’agir : « les casseurs sont déterminés, la plupart, nous le ressentons, n’ont pas simplement envie de nous blesser, mais bel et bien de nous tuer ».
Ce contexte ne tolère aucune incitation à la haine, qui ne fait qu’aggraver les choses en encourageant le passage à l’acte !”