Escobar (Bande-annonce)

https://www.youtube.com/watch?v=q1heAgT16fg

 

Narcos ! Abattu en 1993 à Medelin (Colombie), Pablo Escobar, « l’empereur de la cocaïne », trafiquant impitoyable et sanguinaire figurant en 1989 à la septième place des hommes les plus riches du monde, n’en finit pas d’inspirer les réalisateurs, tant sur le petit écran que sur le grand.

Aujourd’hui, après les excellents Paradise Lost et Infiltrator, un nouveau biopic consacré au « Patrón » sort sur les écrans.

Années 1980 : impitoyable et cruel chef du cartel de Medelin, Pablo Escobar (Javier Bardem), craint et respecté par ses hommes mais aussi par le peuple qui le considère comme un bienfaiteur – il distribue de l’argent, fait construire des écoles, des logements, des hôpitaux et même des églises – est alors le plus riche criminel de l’histoire du trafic de drogue. Un « baron » qui, ayant introduit un niveau de violence sans précédent dans le commerce de la drogue, contrôle la plupart des entrées de cocaïne aux Etats-Unis, au Mexique, à Porto Rico, en République Dominicaine, au Venezuela et aussi en Espagne.

Fascinée par le charisme de ce « tonton Cristobal » de la terreur qui a tout de la brute et du truand mais rien du bon Samaritain, Virginia Vallejo (Penelope Cruz), journaliste et ex-mannequin renommée, coqueluche des politiciens et des milliardaires colombiens, rencontre Pablo Escobar. Une rencontre suivie d’un coup de foudre et d’une liaison qui va durer quatre ans. Jusqu’au jour où la journaliste subjuguée par le malfrat ayant plus de morts à son actif que le Triangle des Bermudes, ouvre les yeux et s’aperçoit qu’on ne s’approche pas de l’homme le plus dangereux du monde impunément.

Amour, drogue et gros calibres ! En adaptant le livre autobiographique de Virginia Vallejo – maîtresse d’un Pablo Escobar qui a menacé de la tuer à plusieurs reprises –, le réalisateur Fernando Léon de Aranoa signe un thriller… stupéfiant et sans temps mort sur fond de romance, d’amour passionnel, de mort et de règlements de comptes plus saignants qu’un steak bleu.

Pierre Malpouge – Présent

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