Sous la présidence Hollande, le pire de tous les présidents de la République française, rien ne se passera plus.
La chienlit, encouragée par défaut de réaction policière et judiciaire de la part de Valls et Cazeneuve, laissera 300 jeunes écervelés, pauvres types paumés de notre société liberticide, maîtres de la rue pour casser là où ils le veulent et quand il le veulent.
Les migrants continueront à semer le désordre et à nous envahir clandestinement, ignorés des statistiques officielles.
Les impôts ne cesseront d’appauvrir les familles tout en permettant à ce gouvernement de dépenser toujours plus pour satisfaire des besoins inutiles et superfétatoires.
L’économie achèvera sa chute fatale malgré les gadgets d’un Macron plus charmeur que sauveur.
L’islamisme se renforcera par le laxisme d’une république incapable d’assumer sa laïcité sous prétexte de « pas d’amalgame ». La France s’enfoncera petit à petit dans un Grand Remplacement que se refusent à constater nos élites issues des partis classiques.
Et dans un an, rebelote ! Hollande sera mis à la juteuse retraite forcée et dorée à 36.000 euros par mois, et tout candidat socialiste qui se risquerait à se porter candidat à la présidence de la République sera éliminé pour faire face à un nouveau 21 avril 2002 qui nous vaudra un nouveau quinquennat forcément médiocre puisque l’heureux élu du Parti républicain sera, évidemment, incapable d’agir en prenant le taureau France par les cornes.
Comment le pourrait-il puisque chacune de ses décisions sera aussitôt contestée dans la rue par l’ensemble des privilégiés de tous bords porteurs de banderoles « Touche pas à ma retraite », « Touche pas à mes RTT », « Touche pas à ma Sécu », « Touche pas à… ».
Non, pour sauver la France, il faudrait, il faudra un choc politique, un séisme provoqué par une équipe qui n’a aucun historique avec les quarante années précédentes. Une équipe soudée par le même amour patriotique, une équipe rassembleuse qui saura séduire les Français en leur redonnant confiance et en faisant table rase de centaines de lois liberticides. Une équipe composée d’hommes et de femmes pour qui la politique sera autre chose qu’une accumulation de privilèges dont l’Ancien Régime n’aurait même pas osé rêver. Une équipe qui n’hésitera pas à dépoussiérer la maison France d’un gigantesque coup de balai. Une équipe forte et engagée, soudée par une volonté de fer qui osera affronter la rue. Une équipe rassemblée autour d’un projet véritablement rénovateur tous azimuts menée par un homme ou par une femme doté d’un courage à la Clemenceau et d’un charisme à la de Gaulle.
On peut rêver d’une telle équipe, mais parti comme c’est parti, ce n’est qu’un rêve. Les membres de LR s’accrochent à leur siège. Marine persiste dans son refus d’ouvrir les bras. Nicolas Dupont-Aignan fait du FN sans vouloir l’admettre. Philippe de Villiers refuse de se retrouver dans l’arène du pouvoir et on le comprend.
Pourtant, il est un espoir – aussi mince soit-il – que les trois jours de Béziers autour de Robert Ménard soient le prélude à une idée révolutionnaire : le rassemblement de toutes les droites patriotes dont le seul but sera le redressement de la France.
Et ça peut marcher. Avec la volonté de tous ces hommes et de toutes ces femmes qui participeront à ce « rassemblement de salut public pour la France » de bâtir un programme présidentiel capable d’unir les électeurs des droites au deuxième tour. Mais sans Marine, l’issue est improbable.
Floris de Bonneville – Boulevard Voltaire