Dire que le massacre dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande est un acte monstrueux n’est pas humainement contestable : comment peut-on arbitrairement tuer des innocents ?
Ce qui est, par contre, parfaitement contestable, c’est la présentation que nos pouvoirs politiques et médiatiques en font.
Selon eux, il s’agit d’un extrémiste de droite. Nous avons bien dit : « de droite », c’est-à-dire du mauvais côté.
Car ce massacre en Nouvelle-Zélande va conduire les défenseurs de l’islam à considérer ceux qui osent le critiquer comme étant des partisans de ce criminel, et à les condamner en tant qu’« extrémistes de droite islamophobes » !
À l’inverse, lorsque des musulmans commettent des crimes, ils sont présentés comme des déséquilibrés ou des radicalisés, alors que nous savons très bien que c’est l’islam lui-même qui est radical, puisque le musulman se doit de respecter les commandements discriminatoires et meurtriers du Coran et de Mahomet.
Comme il y a bien des années que j’ai appris à me méfier des informations officielles, j’ai vérifié ce que ce terroriste criminel, Brenton Tarrant, a écrit dans le manifeste qu’il a laissé pour expliquer ses motivations.
La page 2 de son manifeste présente ses 8 grandes revendications :
- anti-impérialisme,
- écologie,
- droits des travailleurs,
- marchés responsables,
- protection de l’héritage de la culture,
- une communauté libre d’addictions,
- loi et ordre,
- autonomie ethnique (avec le symbole d’une poignée de mains).
Et, dans le texte, cet assassin exprime son mépris et sa haine pour la civilisation occidentale, en particulier les États-Unis et Donald Trump, et il exprime clairement son choix : la Chine communiste.
Difficile de voir dans tout cela les marques d’un extrémisme « de droite ».
Mais voilà, ces 8 revendications sont présentées sur une roue à 8 branches qui rappelle la roue solaire à 12 branches appelée soleil noir, symbole historiquement païen supposé représenter la course du soleil et des saisons.
Or ce soleil noir a été utilisé par les nazis comme décoration dans le château de Wewelsburg, haut lieu de la SS pendant la période nationale-socialiste.
Voilà donc le lien qu’il fallait trouver pour déclarer ce criminel « extrémiste de droite », puisqu’il utilise un symbole nazi.
Pourtant, toute personne objective devrait savoir que le nazisme était une doctrine de gauche.
La gauche a beau vouloir remodeler l’histoire à sa façon, les faits restent les faits.
Le parti politique créé par Hitler était le « Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands », en abrégé nazi pour national-socialisme.
Hitler a dit : « Je suis socialiste, et un socialiste authentique » et Goebbels a écrit : « Les seuls vrais socialistes de l’Allemagne, de toute l’Europe, c’est nous ! »
Ainsi cet assassin est un communiste convaincu qui utilise un symbole nazi, il est donc clairement de gauche.
Il est sans doute extrémiste : c’est donc un extrémiste de gauche.
N.B. : Ce sont aussi des socialistes, en l’occurrence Auguste Blanqui et Gustave Tridon, suivis de Georges Vacher de Lapouge, qui ont développé le concept de l’antisémitisme politique et racial et inventé la supériorité de la race aryenne, autres principes de base retenus dans le nazisme.
Le fascisme de Benito Mussolini était aussi du socialisme dur, fondé sur la thèse de la « nation prolétaire ».
Tous les groupes fascistes en Europe ont été créés par des socialistes (en France, Marcel Déat, ministre du Front populaire en 1936).
D’origine et de fait, le fascisme est de gauche, c’est ainsi.
Tout ceci n’est pas une opinion, c’est un constat historique incontestable et une réalité politique et doctrinale qui actuellement se développe à nouveau avec force.
L’extrémisme de gauche progresse en s’appuyant sur l’image d’une gauche propre et généreuse, à l’inverse d’une droite dont le conservatisme est maintenant jugé comme une forme de terrorisme.
C’est ainsi, par exemple, que Marlène Schiappa, secrétaire d’État dans l’actuel gouvernement, a récemment dénoncé des « convergences idéologiques » entre la Manif pour tous et les terroristes islamistes !