Par Isabel Orpy
«Que les hommes et les femmes soient belles!» C’est le nouveau gadget des féministes qui veulent trucider la règle de grammaire selon laquelle le masculin ose l’emporter sur le féminin.
Après une pétition adressée à l’Académie française et restée lettre morte, les féministes en appellent aujourd’hui à Najat Vallaud-Belkacem. «La ministre de l’Éducation pourrait publier une nouvelle circulaire considérant comme correcte la règle de proximité», suggère cette nouvelle pétition.
Il est vrai que dans un pays où pour cause d’enseignement très insuffisant, de laxisme linguistique, d’une épidémie de fautes de français diversifiées et sur tous supports, d’émigration intensive encourageant l’utilisation de la langue d’origine et d’us et coutumes d’importation coranique, lesquels a minima ne favorisent pas les femmes… alors que la parité des salaires est loin d’être acquise (-24% en moyenne)… Il y a vraiment urgence à réformer une langue que désormais si peu parlent écrivent bien.
A l’instar des écolos pour protéger nos campagnes et notre environnement, des politiques dilapidant notre économie mais se votant des indemnisations mirobolantes… l’on mesure ici combien l’on peut compter sur nos féministes hexagonales pour aller à l’essentiel et défendre les femmes battues (216 000/an), violées (86 000/an) et esclavagisées par les gentils islamistes de l’EI au nom de la chariaI!
Je ne demande pas (encore) aux homme d’être belles mais à chacune de ces indécentes madames, je hurle: sois belle et tais toi!
Texte de la pétition
Que les hommes et les femmes soient belles !
« Le masculin l’emporte sur le féminin. »
Cette règle de grammaire apprise dès l’enfance sur les bancs de l’école façonne un monde de représentations dans lequel le masculin est considéré comme supérieur au féminin. En 1676, le père Bouhours, l’un des grammairiens qui a œuvré à ce que cette règle devienne exclusive de toute autre, la justifiait ainsi : « lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte. »
Pourtant, avant le 18e siècle, la langue française usait d’une grande liberté. Un adjectif qui se rapportait à plusieurs noms, pouvait s’accorder avec le nom le plus proche. Cette règle de proximité remonte à l’Antiquité : en latin et en grec ancien, elle s’employait couramment.
Plus récemment, l’éminente linguiste, Josette Rey-Debove, l’une des premières collaboratrices des dictionnaires Le Robert, disait à ce sujet : « J’aime beaucoup la règle ancienne qui consistait à mettre le verbe et l’adjectif au féminin quand il était après le féminin, même s’il y avait plusieurs masculins devant. Je trouve cela plus élégant parce qu’on n’a pas alors à se demander comment faire pour que ça ne sonne pas mal. »
335 ans après la réforme sexiste de la langue
Nous appelons chacun-e à révolutionner les écrits, les correcteurs d’orthographe et nos habitudes en appliquant la règle de proximité !
Nous demandons à l’Académie française de considérer comme correcte cette règle qui dé-hiérarchise le masculin et le féminin et permet à la langue une plus grande de liberté créatrice.