La reconnaissance faciale dans l’angle mort de la loi (Vidéo)

Des caméras de rue équipées de reconnaissance faciale : c’est une première en France et cela va se passer lors du carnaval de Nice. Mais la mesure fait débat. Christian Estrosi, le maire de Nice, veut être précurseur sur la reconnaissance faciale.
Ce dispositif permet d’identifier n’importe qui d’après une photo prise il y a plus de trente ans et sous absolument tous les angles. Sur le plan sécuritaire, c’est donc un outil hors du commun. Mais reconnaissance faciale veut aussi dire surveillance et identification, des sujets particulièrement délicats. La mairie en est consciente. Elle a insisté sur le fait que le dispositif est temporaire qu’il ne concernera que 1000 volontaires. Lundi, Christian Estrosi a ajouté qu’il avait l’accord de la CNIL dans cet essai… Sauf que ça, c’est faux. Et la raison est simple. Hier, la CNIL l’a expliqué sur Twitter en disant n’avoir pas validé le projet – parce que la loi ne l’impose tout simplement pas.

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