Alors que la polémique a fait rage sur le cas Vanneste, un certain nombre de parlementaires UMP, à l’initiative du député Jacques Myard, ont décidé de soutenir l’élu du nord en dénonçant « le retour de la Pravda ».
Pour ces derniers, « « L’affaire Vanneste » est malheureusement symptomatique de la dérive du bien penser et du « politiquement correct » qui s’installent dans notre pays au mépris de la raison. »
Bien que ces élus considèrent que « les propos de Christian Vanneste sur « la légende de la déportation des homosexuels en France pendant l’occupation » sont inopportuns. », cela « ne signifie pas condamnables. Admettre le contraire, c’est établir une vérité officielle et conduire des procès en sorcellerie pour quiconque met cette vérité en doute. »
Les élus UMP dénoncent le « procès en sorcellerie » qui consistent à « isoler une phrase de son contexte pour conduire la victime désignée à l’échafaud de l’opinion publique appelée en renfort dans une hallali médiatique ». Ils n’hésitent pas à affirmer que « Fouquier-Tinville lui-même n’aurait pas désavoué la méthode ».
Les signataires estiment « qu’il s’agit de savoir si un citoyen, un député peut évoquer des événements historiques sans risquer l’opprobre et le bannissement », et considèrent donc qu’un « parti démocratique doivent y regarder à deux fois, comme le soulignait André Malraux, avant de passer la liberté d’expression par la fenêtre, même si elle peut être choquante et irritante ».
Ainsi les parlementaires affirment ouvertement que « si l’UMP venait à exclure Christian Vanneste, elle serait en apostasie avec ses principes fondateurs. Nous ne pouvons pas l’accepter ! »
Les signataires : M. Jacques Myard, Mme Barèges, MM. Patrick Beaudouin, Paul Durieu, Nicolas Dhuiq, Jean-Paul Garraud, Lionnel Luca, Philippe Meunier, Michel Terrot.
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