Relativiser un viol…

Voici un dessin (de Flore Balthazar) diffusé par certaines féministes pour relativiser les effroyables agressions sexuelles (taharrush) de Cologne (plus de 1000 plaintes) et d’ailleurs… Pour l’imam de la mosquée Al-Tawid de Cologne, « les événements de la Saint-Sylvestre sont survenus par la propre faute de ces femmes, parce qu’elles étaient à moitié nues et qu’elles portaient du parfum. Il est peu surprenant que les hommes veuillent les attaquer. C’est comme mettre de l’huile sur le feu. » Cependant, comme le montre cette vidéo, même “invisibles” dans une burqa, des femmes musulmanes se font harceler par des compatriotes…

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Témoignage

Elle s’appelle Lisa C. Elle a 24 ans, habite Düsseldorf et termine ses études de dentiste. Surtout qu’on ne lui fasse pas le coup de la taxer de racisme. « Ah non ! Pas ça ! Ce chantage m’est odieux ! Toute l’Allemagne tremble depuis 1945 d’être exposée à cette accusation et cela nous paralyse ou nous fait faire des choses irrationnelles. Ce n’est pas la question, vous entendez ? Si des Allemands avaient fait ce que je vais vous raconter, je le dénoncerais avec la même vigueur. »

« Une masse compacte d’hommes bruns, entre 20 et 30 ans, visiblement originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Des dizaines d’hommes au regard allumé et intrusif. Des hommes qui, d’emblée, nous ont encerclées en nous scannant, sans la moindre retenue. Comme s’ils nous déshabillaient, nous évaluaient, nous soupesaient. »

Elles entendent les cris, les rires, les insultes. « La place était à eux et on sentait qu’ils avaient l’intention d’utiliser toute la liberté que fournit l’Allemagne pour faire ce qu’ils voulaient avec les femmes. »

En atteignant le club rempli de jeunes Allemands, qui festoient en semblant ignorer ce qui se trame hors des murs, elles ont une impression d’irréalité. « Comme s’il y avait deux planètes » et qu’elles étaient les rescapées d’un enfer dans lequel elles n’étaient « que des proies ».

« J’étais fan de Merkel. J’ai adhéré à sa politique de “bienvenue”. Mais je crois qu’elle a perdu le contrôle. On est débordé. Un million de réfugiés parmi lesquels une grande majorité de jeunes hommes qui ont un rapport aux femmes radicalement différent du nôtre, ce n’est pas un détail ! Alors affrontons le problème ! Débattons de cela ! Je ne veux pas que nous, les femmes, perdions quoi que ce soit ! »

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Source

Les féministes, si promptes à relativiser les agressions sexuelles et les viols commis par des réfugiés d’origine arabo-musulmane et africaine, le 31 décembre 2015 à Cologne et ailleurs, au motif que la violence sexuelle fait partie de toutes les sociétés, peuvent aller se rhabiller.
Pour l’imam de la mosquée Al-Tawid de Cologne, « les événements de la Saint-Sylvestre sont survenus par la propre faute de ces femmes, parce qu’elles étaient à moitié nues et qu’elles portaient du parfum. Il est peu surprenant que les hommes veuillent les attaquer. C’est comme mettre de l’huile sur le feu. » C’est ce qu’a déclaré Sami Abu-Yusuf, à Breitbart London. Autrement dit, les Occidentales, elles l’ont bien cherché ! Tout de même, si la religion de tolérance et d’amour interdit, aussi, le parfum…

Mais, finalement, il est bien cet imam : il ne pratique pas la langue de bois ! Exactement comme, il y a quelques jours, Saïda Keller-Messahli, la présidente du Forum pour un islam progressiste, en Suisse, interviewée à propos de ces terribles événements par illustre.ch.
« Il fallait s’y attendre, quand on sait que l’image de la femme, et particulièrement de la femme européenne, véhiculée dans la société patriarcale musulmane est systématiquement dévalorisée, sexualisée, réduite au corps et donc à un objet avant tout sexuel. Et quand on sait que le rapport hommes-femmes dans tous ces pays est essentiellement un rapport de pouvoir où l’homme est omnipotent. Nous connaissons ce phénomène depuis un certain temps. Taharrush gamea veut dire harcèlement commun. C’est une notion arabe connue surtout en Égypte, parfois en Inde ou ailleurs, et se réfère au harcèlement sexuel des femmes. »

Chez nous, nous entendons Éric Fassin, un sociologue, sur Arte, prévenir doctement que « le fait que beaucoup d’entre eux [les réfugiés agresseurs] soient musulmans ne veut pas dire que c’est parce qu’ils sont musulmans »… Relayé par Caroline Fourest, pourtant journaliste, guère investie dans la connaissance de la culture musulmane puisque, selon elle, aucune société n’a le « monopole » du machisme et du patriarcat. Sauf que les sociétés arabo-musulmanes l’abritent et le nourrissent plus que les autres, « l’homme y [grandissant] avec une conscience qu’il a davantage de valeur rien que parce qu’il est un homme et que, parce qu’il est un homme, il est légitimé d’appliquer la violence sur la femme », s’exprimait Saïda Keller, cette fois, sur rts.ch.

L’Allemagne autorise donc un imam salafiste à prêcher. Un individu qui entend clairement imposer les mœurs en vigueur dans les pays islamiques. Qui accuse les femmes allemandes d’avoir amplement mérité leur sort, parce qu’elles ont eu le tort de faire comme chez elles… Bref, l’application de la charia, quoi ! Remarquez, on a le même genre de loustics chez nous, dans une centaine de mosquées fortement suspectées de radicalisme…

Alors, après écoute de ce brave homme parler de la religion des agresseurs de Cologne et d’ailleurs, c’est toujours « une récupération raciste », pour les femmes socialistes suisses ? Et pour les féministes socialistes de chez nous ? On attend leur réaction… on peut toujours l’espérer !

Caroline Artus – Boulevard Voltaire

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