Lui, président de la République…

Qui s’était engagé à « rendre irréprochables les nominations aux plus hauts postes de l’Etat » ? Qui avait fustigé, visant Nicolas Sarkozy, les « nominations partisanes parfois issues des cercles les plus intimes » ? Réponse : François Hollande. Mais cela, c’était à l’époque où le candidat socialiste promettait une « République exemplaire », celle où le maître de l’Elysée ne se comporterait pas en super-DRH de la République. Or, hier, c’est une proche du chef de l’Etat qui a hérité de la présidence très convoitée de la RMN-Grand Palais : Sylvie Hubac, ex-directrice de cabinet de Hollande à l’Elysée et issue comme lui de la fameuse promotion Voltaire de l’ENA. C’est le président en personne qui a tranché, imposant son choix : en effet, Hubac ne figurait pas parmi les deux candidats finalistes proposés par Fleur Pellerin, ministre de tutelle du Grand Palais.

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