En cette journée mondiale du cerf-volant, nous avons préféré céder la parole à Félix Peaucou, ancien ouvrier cordier, qui avait 84 ans en 1976 et décéda en 1980.
Il a connu l’époque de la guerre de 14 où l’on s’accrochait à des cerfs-volants pour des observations d’intérêt militaire. Il raconte ses souvenirs. Il est monté pour la première fois en haut de Cyr, à Trappes, où il a pris le baptême de l’air en 1913.Il décrit ses expériences passées en cerf volant et en ballon captif. Engagé dans l’armée, son rôle était avant tout stratégique. Situé à 3 ou 4 km du front il avait pour mission de prendre des photographies des champs de batailles vue du ciel. En mer, les cerf-volants étaient utilisés pour repérer les sous-marins, parce qu’on voyait en profondeur. Félix Peaucou détient le record d’altitude en cerf-volant avec 650 m, le 17 avril 1914.
C’est le récit d’un des derniers témoins de ces temps mal connus de l’aéronautique. Images d’archive INA