On le sait depuis 2007, les personnes porteuses d’une mauvaise variante du gène FTO ont 70% de chances supplémentaires d’être obèses et pèsent en moyenne 3 kilos de plus que les autres. Mais plutôt que de gène de l’obésité, on parle de facteur de prédisposition. Une nouvelle étude réalisée sur 17 200 échantillons d’ADN de participants dans 21 pays par deux chercheurs de l’Université McMaster au Canada montre que le gène FTO serait également associé à une diminution de 8% du risque de dépression. Ceci pourrait bien expliquer pourquoi les personnes en surpoids sont souvent présentées comme joviales et inversement.