Franz-Olivier Giesbert, la schizophrénie réfléchie…

« Contrairement à ce qu’on pourrait croire, je n’appartiens pas au milieu médiatique parisien. » (Télérama, 31 janvier 2014). «Un journaliste ça lèche, ça lâche, puis ça lynche. » Cette phrase de Jean-François Kahn sied à merveille à Franz-Olivier Giesbert tant celui-ci aurait pu faire de cette formule une devise. Complaisant, jusque dans l’intime avec les puissants, FOG n’oublie jamais d’immortaliser ces instants sur son petit bloc note spiralé avec l’intention, le jour venu, de les consigner dans un livre assassin. Celui qui a quitté début 2014 la direction du Point a passé sa vie dans une ambiguïté toute assumée avec philosophie, jonglant entre la droite et la gauche, entre la campagne et la ville, entre les chèvres et le Siècle, entre l’indépendance et la connivence. FOG, c’est la schizophrénie réfléchie.

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