Les archéologues ont recensé 54 marques, gravées dans les poutres entre la moitié du 16e siècle et le début du 18e siècle. Elles étaient censées protéger le bâtiment du feu et de la foudre, d’éloigner les Forces du Mal et les invocations de sorcellerie. Les symboles retrouvés représentent soit un double V, faisant référence à la Vierge Marie (Virgo Virginum en latin), soit un M pour Marie.
«La découverte de ces symboles éclaire d’un jour nouveau la vie à la Tour de Londres durant des périodes souvent troubles», a déclaré Alden Gregory, responsable de l’Historic Royal Palaces, institution qui gère la forteresse, un des monuments les plus visités de la ville et qui abrite les joyaux de la Couronne, au journal britannique The Independent.
Les archéologues ont également découvert des marques de protection sur une porte en chêne à l’intérieur de «la Maison de la Reine», un bâtiment à l’intérieur de la forteresse où réside le représentant de la monarchie, le Lieutenant de la Tour.
«Ces marques révèlent les espoirs, les peurs et les désirs de ceux qui habitaient au quotidien dans ce château durant cette période», explique James Wright, archéologue spécialisé dans les monuments historiques.