Le 17 octobre 1961, une manifestation interdite par la préfecture de police était organisée par les terroristes algériens du FLN qui avaient contraint sous menaces de mort des milliers d’Algériens a y participer. Cette provocation s’acheva de façon sanglante et plusieurs malheureux périrent ce jour-là. Depuis, la commémoration de cette manifestation est utilisée par la gauche pour imposer son funeste esprit de repentance et empêcher toute réconciliation nationale. On le vit encore récemment avec la participation de François Hollande au 50e anniversaire de ces tragiques événements. Cette instrumentalisation de l’histoire, déjà difficilement tolérable venant de la gauche, est insupportable quand elle est relayée par la droite. Or, c’est, hélas, ce qui se passe aujourd’hui: malgré la protestation de certains poids lourds de la nouvelle majorité comme le pasquaïen Laurent Martin Saint Léon, la ville d’Asnières en a fait une commémoration officielle – sous le regard vigilant et inquisiteur de l’ambassadeur d’Algérie.
Les électeurs de droite aimeraient savoir ce qu’en pense Nicolas Sarkozy, président des “Républicains” (et ancien “patron” du département des Hauts de Seine). Ils aimeraient aussi savoir ce qu’en pense Xavier Bertrand, candidat LR en Nord Pas de Calais Picardie, dont le directeur de cabinet, Alexandre Brugère, se trouve être le maire-adjoint d’Asnières, en charge de cette énième repentance, bizarrement placée dans le registre des “cérémonies patriotiques”…
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