Asnières : la ville organise un “hommage aux victimes de la répression du 17 octobre 1961” qu’elle considère être une “cérémonie patriotique”

Eric Martin
20 octobre 2015
Latest Update: 20 octobre 2015 11 h 59 min
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Le 17 octobre 1961, une manifestation interdite par la préfecture de police était organisée par les terroristes algériens du FLN qui avaient contraint sous menaces de mort des milliers d’Algériens a y participer. Cette provocation s’acheva de façon sanglante et plusieurs malheureux périrent ce jour-là. Depuis, la commémoration de cette manifestation est utilisée par la gauche pour imposer son funeste esprit de repentance et empêcher toute réconciliation nationale. On le vit encore récemment avec la participation de François Hollande au 50e anniversaire de ces tragiques événements. Cette instrumentalisation de l’histoire, déjà difficilement tolérable venant de la gauche, est insupportable quand elle est relayée par la droite. Or, c’est, hélas, ce qui se passe aujourd’hui: malgré la protestation de certains poids lourds de la nouvelle majorité comme le pasquaïen Laurent Martin Saint Léon, la ville d’Asnières en a fait une commémoration officielle – sous le regard vigilant et inquisiteur de l’ambassadeur d’Algérie.

Les électeurs de droite aimeraient savoir ce qu’en pense Nicolas Sarkozy, président des “Républicains” (et ancien “patron” du département des Hauts de Seine). Ils aimeraient aussi savoir ce qu’en pense Xavier Bertrand, candidat LR en Nord Pas de Calais Picardie, dont le directeur de cabinet, Alexandre Brugère, se trouve être le maire-adjoint d’Asnières, en charge de cette énième repentance, bizarrement placée dans le registre des “cérémonies patriotiques”…

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eric-p , 20 octobre 2015 @ 14 h 05 min
Il est effectivement totalement aberrant qu’un président commémore des incidents d’une manifestation interdite par l’Etat.
On croit rêver…

C’est dire le gugusse qu’on a placé à la tête du pays…
Gisèle , 20 octobre 2015 @ 15 h 50 min
Et F.Hollande fait de la lèche électoraliste dans les cartiers populaires *multis * des banlieues …
xrayzoulou , 20 octobre 2015 @ 16 h 57 min
A quand une commémoration pour toutes les victimes françaises et arabes et surtout autochtones, assassinées par le FLN ????
Maudits gôchos-socialopathes et peut-être LR !!!!!
marie france,sorti des drapeaux , 20 octobre 2015 @ 18 h 30 min
allez lire les commentaires sur l’AFP à propos d’ Ardisson qui recevait enrico macias ,il faut voir comment nombre de métropolitains associent tous les rapatriés aux quelques centaines de colons ,ils ne sont effarés ,scandalisés des propos “des indigénes de la république qui les traitent de souchiens ,non ,ce qui compte c’est d’attaquer aprés 53 ans les PN ,nous avons eu qu’un GRAND TORD c’est de venir dans notre patrie ,c’est ce que bêtement nous pensions ,nous aurions du tous nous faire égorger comme celà plus de soucis pour la france
marceau , 20 octobre 2015 @ 21 h 08 min
-En 1998 Jospin créa une commission d’enquête pour faire le point sur ces événements. Les résultats infirment complétement la thèse officielle .
Du 01/01/1956 au 31/12/1961, pendant 6 ans donc, le FLN en Métropole commis environ 10000 attentats qui firent 8000 blessés et 4170 tués.
-Sur ces 4170 tués il y eut 163 civils européens, une cinquantaine de policiers et une dizaine de militaires. Le restant soit 4947 victimes furent des algériens (militants du mna groupe rival du fln, des algériens pro-français, des algériens refusant le racket du fln) .
-Ces algériens victimes des exactions du fln pendant ces 6 années, se retrouvèrent très souvent et très régulièrement dans la Seine, leurs cadavres seront repêchés règuliérement dans l’eau, notamment à l’écluse de Suresnes, au nord de Paris, pas un mois, pas une semaine sans que les éclusiers ne ressortent plusieurs cadavres d’arabes.
-Tout ça pour dire que l’enquête demandée par Jospin démontre qu’il n’y a pas eu d’arabes jetés dans la Seine lors de la manif du fln d’octobre 61.
DE 56 à 61 des milliers d’arabes furent assassinés par le fln et repêchés dans la Seine.
Les responsables de cette légende sur le massacre de la police d’octobre 61 , s’appelle Einaudi ,qui n’est pas un historien, c’était un militant d PCMLF un parti communiste maoiste mort il y a peu et Stora vieux militant trotskyste !
Gisèle , 20 octobre 2015 @ 22 h 14 min
Mais non ,Marie France . Ce n’est qu’une manipulation de plus , comme seuls savent les cuisiner les refaiseurs d’histoire , en ces temps où les médias servent tout cru les mensonges ingurgités par les imbéciles infophages .
Boutté , 21 octobre 2015 @ 8 h 37 min
Les quelques centaines de colons ont mis en valeur ce pays fondé par un de nos derniers souverains pour tirer ce territoire de la colonisation turque et permettre la navigation libre sur la mer Méditerranée.