On marche sur la tête ! Ou plutôt, on vole la tête en bas ! Dans la série gabegie du gouvernement socialiste de François Hollande, on apprend via le site Streetpress que pour désengorger la « jungle » de Calais, où s’entassent aujourd’hui près de 6 000 « migrants », l’Etat français affrète deux à trois fois par semaine non pas un vieux coucou mais en jet privé. Un Beech 1900 de 19 places. But de l’opération : trimballer façon émirs du pétrole quelques « migrants », interpellés par les agents de la Police aux frontières (PAF) pour les déplacer à l’autre bout de la France.
Quelques « migrants » seulement. C’est-à-dire, cinq tout au plus. Etant donné que l’appareil n’a que 19 places et qu’il faut deux policiers pour escorter un « migrant », autant dire que ce prétendu désengorgement est une clownerie. Une situation d’autant plus ubuesque qu’à leur arrivée à l’autre bout de la France, la plupart des « déplacés » ne sont pas expulsés du territoire mais laissés en liberté. Résultat, certains, tels des boomerangs, reviennent à Calais par leurs propres moyens et tentent à nouveau la traversée vers l’Angleterre…
Une singerie, donc, qui, forcément, à un coût. Pour transporter ces « messieurs » gratis à bord de cette compagnie « AirPaf » (il n’est pas précisé si un service restauration est prévu à bord), l’Etat (c’est-à-dire le contribuable français) débourse… 1,5 million d’euros par an ! Le tout pour une efficacité nulle.
« Ces mesures ont un coût énorme, explique Frédéric Hochart, porte-parole du syndicat Unsa pour la PAF de Calais. Et en plus, la plupart des personnes qu’on éloigne reviennent. Aujourd’hui, il y a un ras-le-bol généralisé des policiers de Calais quant aux missions qu’on leur assigne. »
Des milliers d’euros jetés par les fenêtres d’un Etat socialistes en pleine déliquescence pour transporter, pour rien et façon VIP, des clandestins hors-la-loi qui n’ont rien à faire sur le territoire français ? Des policiers servant d’accompagnateurs ? Difficile de comprendre l’intérêt d’une telle opération et de quoi s’arracher les cheveux. Les usagers du RER et du métro qui payent pour voyager dans des conditions lamentables, serrés comme des sardines en boîte, apprécieront la qualité du transport (et la facture) accordé par leurs élites à ces braves « migrants ». A noter que du côté du ministère de l’Intérieur on se la joue discret comme une violette sur le sujet.
Pierre Malpouge – Présent