La politique pénale de Christiane Taubira est entrée en vigueur. Grâce à cette réforme laxiste, les condamnations inférieures à cinq ans de prison seront systématiquement assorties d’un sursis ; les détenus ayant déjà effectué les deux tiers de leur peine se verront proposer une libération sous « contrainte ».
La ministre estime que les prisons coûtent cher, certes. C’est le coût de la sécurité. Car faut-il rappeler ici que l’objectif d’une peine, c’est de dissuader le futur-délinquant par une sanction d’exemplarité ?
Peut-on vraiment imaginer qu’un délinquant, qui sera condamné à une peine qu’il n’aura pas besoin d’exécuter va être incité à revenir dans le rang ? Cet individu ressentira au contraire un sentiment d’impunité qui le poussera certainement à la récidive. Une justice qui n’est pas crainte est une justice qui n’est pas respectée !
Bien sur la justice ne sera pas la seule à perdre son autorité. Ce sera également le cas des forces de l’ordre puisqu’elles verront quasi-systématiquement remis en liberté ceux qu’elle avait pourtant mis hors d’état de nuire.
La politique pénale de la ministre est extrêmement dangereuse pour notre société !
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