Nicolas Sarkozy nous fait le coup de l’ouverture avant même la campagne présidentielle

Lu sur la page Facebook de l’ancien président :

“Mes chers Amis,
Le 6 mai 2012, au soir de l’élection présidentielle, j’ai remercié les Français de l’honneur qu’ils m’avaient accordé en me permettant de conduire les destinées de notre pays durant cinq années. Je leur ai dit ma volonté de me retirer de toute activité publique.

Depuis, j’ai pris le temps de la réflexion après toutes ces années d’activités intenses. J’ai pu prendre le recul indispensable pour analyser le déroulement de mon mandat, en tirer les leçons, revenir sur ce que fut notre histoire commune, mesurer la vanité de certains sentiments, écarter tout esprit de revanche ou d’affrontement.

J’ai pu échanger avec les Français, sans le poids du pouvoir qui déforme les rapports humains. Ils m’ont dit leurs espoirs, leurs incompréhensions et parfois aussi leurs déceptions.
J’ai vu monter comme une marée inexorable le désarroi, le rejet, la colère à l’endroit du pouvoir, de sa majorité mais plus largement de tout ce qui touche de près ou de loin à la politique.

J’ai senti chez beaucoup de Français la tentation de ne plus croire en rien ni en personne, comme si tout se valait, ou plutôt comme si plus rien ne valait quoi que ce soit.

Cette absence de tout espoir si spécifique à la France d’aujourd’hui nous oblige à nous réinventer profondément.

Je me suis interrogé sans concession sur l’opportunité d’un retour à la vie politique que j’avais arrêtée sans amertume et sans regret.

C’est au terme d’une réflexion approfondie que j’ai décidé de proposer aux Français un nouveau choix politique.

Car, au fond, ce serait une forme d’abandon que de rester spectateur de la situation dans laquelle se trouve la France, devant le délitement du débat politique, et la persistance de divisions si dérisoires au sein de l’opposition.

Je suis candidat à la présidence de ma famille politique. Je proposerai de la transformer de fond en comble, de façon à créer, dans un délai de trois mois, les conditions d’un nouveau et vaste rassemblement qui s’adressera à tous les Français, sans aucun esprit partisan, dépassant les clivages traditionnels qui ne correspondent plus aujourd’hui à la moindre réalité.
Ce vaste rassemblement se dotera d’un nouveau projet, d’un nouveau mode de fonctionnement adapté au siècle qui est le nôtre et d’une nouvelle équipe qui portera l’ambition d’un renouveau si nécessaire à notre vie politique.

J’aime trop la France ; je suis trop passionné par le débat public et l’avenir de mes compatriotes pour les voir condamnés à choisir entre le spectacle désespérant d’aujourd’hui et la perspective d’un isolement sans issue. Je ne peux me résoudre à voir s’installer dans le monde l’idée que la France pourrait n’avoir qu’une voix secondaire.

Nous devons faire émerger de nouvelles réponses face aux inquiétudes des Français, à leur interrogation sur la pérennité de la France, à la nécessité d’affirmer sa personnalité singulière, à la promotion de son message culturel qui est sans doute la plus belle part de notre héritage.

On ne fait rien de grand sans l’unité de la nation. On ne fait rien de grand sans espérance, sans perspective.

Pour construire une alternative crédible, il nous faut donc bâtir la formation politique du XXIème siècle. Je le ferai avec le souci du plus large rassemblement, la volonté d’apaiser les tensions, et en même temps de susciter l’intérêt passionné de tous ceux qui ne peuvent se résoudre à l’abaissement de la France. Nous aurons besoin de toutes les intelligences, de toutes les énergies, de toutes les bonnes volontés. Il nous faut tourner la page des divisions et des rancunes afin que chacun puisse s’inscrire dans un projet, par nature, collectif.

Je connais les difficultés qui nous attendent. Mais l’enjeu nous dépasse tellement, les perspectives sont si exaltantes, le redressement si nécessaire qu’à mes yeux les obstacles paraissent dérisoires.

Ensemble, par la force de notre engagement, par notre conscience commune de la gravité des enjeux, nous rendrons possible le sursaut dont nul ne peut douter de la nécessité et de l’urgence.

Que chacun soit convaincu de la force et de la sincérité de mon engagement au service de la France.
NS”

Bla, bla, bla…

Si cela continue, entre Marine Le Pen qui refuse de se définir comme de droite et Nicolas Sarkozy qui veut transcender les clivages, il n’y aura pas de candidat de droite en 2017. Quand la vraie droite et la fausse droite n’osent même plus s’afficher de droite, c’est qu’il y a un problème, non ?

Related Articles

59 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • lhemeu , 21 septembre 2014 @ 10 h 03 min

    A Goupille :
    Effectivement , je ne crois pas que ce type-là ait été sur place par hasard , mais pour provoquer , et cracher du venin .
    Quand il y a une personnalité , les gens se pressent pour l’approcher , on n’y arrive pas si facilement , c’est comme les buffets des réceptions .
    Hollande ne lui aurait surement pas répondu comme çà , mais il l’aurait poursuivi en justice , sans publicité . Il l’a déjà fait .
    Plus discret , mais beaucoup plus infect .

  • lalsaco , 21 septembre 2014 @ 10 h 05 min

    Merci pour : les débiles congénitaux ! je suis une femme de 85 ans qui ne raisonne pas du tout comme vous monsieur le français désabusé mais qui ne se permettrait JAMAIS de traiter ainsi une personne n’ayant pas le même point de vue que moi, ,vous y allez un peu fort. Que pensez vous du mot RESPECT…..

  • Français désabusé , 21 septembre 2014 @ 10 h 12 min

    C’est clair, il est bouddhiste lol

  • Français désabusé , 21 septembre 2014 @ 10 h 13 min

    Je n’ai aucun respect pour les ennemis de la France et ceux qui les soutiennent !

  • gilbert , 21 septembre 2014 @ 10 h 20 min

    Je suis content car je vois que le retour , que je souhaitais, de Nicolas Sarkozy ne laisse personne indifférent .et notamment les socialistes qui sont les challengers mais qui savent qu’ils vont bientôt dégager ce qui explique leurs cris et leurs fureurs.
    Ne sont pas indifférents non plus les concurrents ou frères ennemis de la droite ou de l’extrême droite qui balancent à qui mieux sur l’ancien président qui leur prend une place espérée en vain
    Enfin si tout ce beau monde plutôt que se livrer à des outrances acceptait le débat , ce serait bien.
    Accordons-nous au moins sur une chose.
    Si tout ne fut pas parfait, si tout n’a pas été fait sous la présidence Sarlozy, reconnaissons une chose , son bilan est quand même positif.
    Je défie quiconque de pouvoir en dire autant de la présidence du bouffon Hollande.

  • François2 , 21 septembre 2014 @ 10 h 41 min

    Tous les deux sont des déchets politiques non recyclables. De toutes façons Sarko ferait comme Hollande et il n’y aurait pas d’abrogation de la loi contre nature (et contre notre civilisation) du faux-mariage. Sarko n’a rien fait contre l’invasion et ne fera rien, comme Hollande. Avec lui (ou Juppé : kif-kif bourricot) ce serait droit dans “le mur de la charia pour tous” dans quelques dizaines d’années.

  • François2 , 21 septembre 2014 @ 10 h 50 min

    Il faut écouter la vidéo en fermant les yeux, c’est clair et net : “casse-toi alors pauv’con” (et non pas “casse-toi pauv’con”).

Comments are closed.