Madame Claude et les “siens”…

On croyait tout savoir de Madame Claude. Son fameux carnet noir recèle encore de nombreux mystères. L’écrivain américain William Stadiem révèle de nouveaux secrets.

Honni soit qui mal y pense. Il ne s’agit pas de confidences sur l’oreiller que la célèbre matrone, aujourd’hui âgée de 91 ans, aurait faites à William Stadiem. Non. Dans les années quatre-vingt – époque où Madame Claude taille la route outre-Atlantique pour échapper au fisc -, l’écrivain américain recueille le témoignage de la célèbre entremetteuse avec le dessein d’en faire un livre. Le projet finalement avorté, William Stadiem décide de lever le voile sur de nouvelles zones d’ombre en se confiant à l’édition américaine du Vanity Fair en août dernier.

Si on connaissait déjà les déboires judiciaires de la tenancière et ses accointances avec les hautes sphères, notamment politiques, on découvre aujourd’hui un peu plus les arcanes de son prestigieux réseau de prostitution. Le tout – oserais-je dire – dans un joyeux bordel.

Un carnet aussi fourni qu’hétéroclite

On y apprend que John Kennedy, dont on savait déjà qu’il fréquentait l’entreprise libertine, aurait réclamé à Madame Claude une “fille” qui devait être le sosie de sa femme Jackie. Mais en plus “hot”. Du côté des têtes couronnées, on découvre que le shah d’Iran s’acquittait régulièrement de ses dettes en bijoux.

Révélations inédites, on y évoque également la présence de Muammar Kadhafi, Marlon Brando, Rex Harrison, Gianni Agnelli (ancien dirigeant de Fiat) ou encore Marc Chagall, qui fréquentait l’établissement pour réaliser des portraits de nu. Enfin, toujours à en croire William Stadiem, le couple Onassis-Maria Callas faisait également partie de la liste des clients.

Nouvelle génération ?

Si, depuis les années 1980, Madame Claude s’est rangée des voitures, une nouvelle génération lui a ensuite emboîté le pas. Surnommée la Madame Claude d’Hollywood, Heidi Fleiss était à la tête d’un réseau de prostitution bien connu aux États-Unis dans les années 1990, comptant parmi ses clients les plus grandes vedettes du cinéma.

Reconnue coupable d’évasion fiscale, Heidi Fleiss ferme boutique, mais menace de révéler la liste, ô combien précieuse, de ses clients. À ce jour, et pour l’avoir avoué lui-même, on sait simplement que l’acteur Charlie Sheen a eu recours à ses services. To be continued ?

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