L’AGRIF communique. “Radicalisation signifie retour aux racines.
Pour nos radicaux socialistes, les racines sont celles du jacobinisme révolutionnaire, étatiste et laïciste.
Pour les anarchistes radicaux, ce sont celles des nihilistes terroristes des siècles précédents, de Ravachol à Baader.
Pour les chrétiens radicaux, ce sont celles de la vérité évangélique, de pauvreté, de chasteté, d’humilité, de partage et de non-violence dans l’imitation de Jésus-Christ.
Pour les musulmans radicaux, c’est l’imitation du modèle du Prohète, selon la lecture littérale du Coran et des récits de ses faits et gestes (les Hadîths), y compris dans toute leur cruauté (lapidation, amputations, égorgements, tortures).
Là est la racine du mal !
Mais le respect de l’idéologiquement correct, de l’antiracistement correct, de l’islamiquement correct, mêlé à l’inculture et à la lâcheté, fait que les commentateurs et les politiciens et les politologues et les « experts » laïques ou religieux, s’ils en ont la connaissance, ne veulent pas le dire.
Ils n’ont ni la lucidité ni le courage du maréchal Sissi et de quelques autres courageux intellectuels musulmans.
Le 28 décembre 2015, le maréchal Sissi, à Al-Azhar, devant le grand mufti et l’assemblée des ulémas d’Égypte, eut, lui, le courage d’appeler à une « révolution religieuse » pour en finir avec « ce corpus de textes et d’idées – Coran, Hadîths – sacralisé depuis trop longtemps ».
Voilà ce que l’on devrait attendre des imams hélas trop nombreux à être experts en doubles discours (Taqiya) : qu’ils enseignent enfin que le modèle du prophète tel qu’il ressort d’une lecture littérale du Coran et des Hadîths procède d’une tardive construction idéologique et politique, qu’il est fou et criminel d’imiter.
On attend donc dans cette voie puissamment déblayée par le maréchal Sissi la proclamation solennelle par toutes les grandes instances islamiques, nationales ou internationales, que ce ne sont pas des houris dans les jardins du paradis qui attendent les terroristes mais les démons de l’enfer.
À la propagande massive de l’État islamique et autres organisations devrait de plus en plus répondre une contre-propagande encore plus massive sur le fait que l’idéologie de l’islam n’est que mensonges et impostures, ne reposant que sur des textes détournés, falsifiés, inventés entre le 6° et le 9° siècles.
La guerre militaire et policière contre le terrorisme islamiste ne saurait suffire.
La guerre idéologique, religieuse et psychologique n’est pas moins importante et à long terme, décisive.
La déradicalisation, c’est de s’attaquer aux racines de l’islamisme, de dénoncer les mensonges de ses textes, les impostures de ses assertions.
On ne peut combattre le fondamentalisme qu’en minant ses fondements !
Il faut que les musulmans, libérés de la sacralité textuelle et de la vision théocratique qui en procède, puissent toujours plus opposer la liberté de recherche de la vérité à un islam sclérosé et terroriste.
Il faudrait certes pour les y aider des hommes d’une autre conscience, d’une autre culture que celles de nos gouvernants et de la plupart de nos responsables politiques, médiatiques et religieux.
Mais ne les attendons pas !
Il faut faire tout ce qui est possible pour que ne soient pas freinés les musulmans qui œuvrent à l’authentique « révolution religieuse » prônée par le maréchal Sissi.”
12 Comments
Comments are closed.