Après la polémique autour de Paris- Tel Aviv l’année dernière, les plages de Paris, ouvertes le 18 juillet au public, sont de nouveau au cœur d’un scandale. En cause : le sable distribué par le groupe Lafarge, accusé de soutenir Daesh. «Je suis pour le boycott. Pour le boycott d’une entreprise comme celle-ci. Le sable que nous allons mettre sur les plages porte du sang. On ne peut pas cautionner ça», a tonné Danielle Simonnet, conseillère de Paris et coordinatrice du Parti de Gauche.
Le 6 juillet déjà, elle avait tenu à réagir en Conseil de Paris sur le partenariat noué entre la Mairie et l’entreprise Lafarge, qui a, selon Le Monde, passé «des arrangements» avec l’Etat islamique en 2013 et 2014 en Syrie. Le 21 juin dernier, le quotidien du soir révélait que pour continuer à faire fonctionner sa cimenterie de Jalabiya dans le nord-est de la Syrie, le groupe Lafarge aurait financé l’Etat Islamique.
Sur Twitter, les internautes scandalisés par ce partenariat n’ont pas hésité à le faire savoir. A peine ouvertes, les berges de la Seine font donc déjà polémique, alors qu’elles voulaient mettre précisément à l’honneur des villes victimes du terrorisme : celles de Tunis et de Sousse, en témoignage de solidarité après les attentats qui ont frappé ces villes de Tunisie l’an dernier.