Un collège public toulousain propose le retour au port de la blouse

Eric Martin
20 juin 2014
Latest Update: 28 août 2018 11 h 14 min
336
Less than a minute
15

La blouse va peut-être faire son grand retour à l’école. Le plus ancien collège de Toulouse a lancé l’idée, dans le but d’atténuer les inégalités sociales. Un courrier a été envoyé aux parents des 900 élèves de l’établissement: ils doivent voter pour ou contre le port de la fameuse blouse à partir de la rentrée prochaine. “Il faut que l’on rappelle à nos enfants que l’on n’est pas dans un défilé de mode, pas là pour être populaire, on est là pour apprendre”, a déclaré Françoise Lombardo, principale du collège Pierre-de-Fermat.

15 Comments

Avarage Rating:

0 / 10

Charles , 21 juin 2014 @ 9 h 59 min
Un tel projet ne concernerait que 10% du parc éducatif (tant public que privé).

Il faut distinguer 2 ensembles vestimentaires,selon l’age des enfants:
Le principe de la blouse pour les jeunes années (maternelle/primaire)
et d’un uniforme simple pour les années collège/lycée représentent
des réponses astucieuse face aux manipulations médiatiques actuelles.

1.Il s’agit d’une option à étudier pour des établissements volontaires.
Si certains parents sont allergiques aux blouses/uniformes,
il leur resterait 90% du parc éducatif sans règles vestimentaires.

2.Pour les uniformes,il peut s’agir d’un choix simple de couleurs et de formes.
L’option en plus ,étant les tenues “habillées” et formelles pour certains établissements.

3.Des nouvelles règles vestimentaires ne devraient être que l’amorce
d’un retournement de tendance avec une suite de “corrections” dans les choix éducatifs.
Cas de la mixité partielle:
Par exemple, une option mixité étant limitée aux temps de récréation ,culturels et loisirs.
Le temps pédagogique,au sens strictement cours ,pourrait être partagé et donc différencié.

Encore une fois ,il s’agit d’options offertes aux parents lucides et réalistes
qui souhaitent une plus grande discipline collective pour leurs enfants.

Les autres parents bizounours pourraient parfaitement continuer
dans l’esprit bordellique actuel…
DLarkin , 21 juin 2014 @ 12 h 57 min
Plusieurs écoles secondaires (équivalent du lycée) privés au Québec sont repris le port du costume distinctif -décliné en 3 ou 4 variantes dans chaque institution- depuis plusieurs années.
Pour plusieurs raisons: économies réalisés pour les parents et aider à susciter le sentiment d’appartenance avec une saine émulation.
Martine , 21 juin 2014 @ 17 h 16 min
La blouse est une bonne chose. J’en ai porté une au collège en Normandie et nous ne nous portions pas plus mal : les vêtements sont protégés, les différences de classe sont gommées, pas de signes de religion ou d’appartenance à quoi que ce soit. Les élèves sont tous des élèves.
Ce serait un premier petit pas.
Gisèle , 22 juin 2014 @ 19 h 44 min
Attention au genre d ‘uniforme qui va être imposé …. nous risquons d’être déçus !
Les garçons et les filles ne seront plus distinguables .
Remarquez , avec le jean . .. qui , déjà est un uniforme ….
Gisèle , 22 juin 2014 @ 19 h 48 min
Et * certains * parents demanderaient une augmentation de l’allocation de rentrée des classes ( les pôôôvres ) au seul motif qu’ils n’auont pas les moyens de payer des blouses ( mais des écrans plats et autres tablettes ) …
Et qui qu’ c’est qui paierai encore ???? moa ! vous !
SUCCOJA Michèle , 23 juin 2014 @ 1 h 30 min
Le port de la blouse, et remettre au goût du jour les internats. Si l’on veut le bien des enfants, ce serait plus intelligent que les rythmes scolaires, couteux et qui n’apporteront rien à l’apprentissage des fondamentaux : la lecture, l’écriture et l’arithmétique. Un minimum a maitriser pour se débrouiller dans la vie.
samovar , 23 juin 2014 @ 9 h 27 min
Vous avez raison Vlad que ce sont souvent les professeurs directement issus de 68 qui manquent de respect envers eux-même d’abord : mal rasés ou mal lavés et habillés de hardes gauchisantes ou ecologisantes … et souvent aussi manquant de respect envers les élèves. Après tout pourquoi devraient-ils tutoyer les élèves ou les mépriser ?