Mis “mal à l’aise” par la question de Jean-Jacques Bourdin, Nicolas Hulot, défait par Eva Joly aux primaires ouvertes organisées en juin 2011 par Europe écologie, a expliqué mercredi matin avoir voté pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour.
En effet, “dans le discours de Mélenchon, [il a] trouvé plus de pédagogie sur ces sujets, comme sur la régulation de la finance, sur la planification écologique”, indique-t-il. Au second tour, Nicolas Hulot a préféré François Hollande à Nicolas Sarkozy. A part emm… les Français (avec notamment le projet avorté de taxe carbone) et désorienter l’électorat de droite, le Grenelle de l’environnement n’aura donc (comme l’ouverture) servi à rien.
Comme pour se rattraper, celui que l’on croyait naguère modéré, ajoute : « L’écologie est un enjeu supra-politique. C’est l’humanité qui est le dos au mur. Les petits clivages droite-gauche sont indécents par rapport aux enjeux écologistes. »
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