Des vacances fracassantes!

Par Isabel Orpy

L’audience de notre site ayant  fait des bonds, nous avions programmé une petite semaine de pause pour fêter le travail accompli… que j’inaugurais sans tarder, le vendredi 24 avril à 22 h30, par une descente fracassante de nos escaliers intérieurs. Je vous rassure le béton a triomphé,  m’offrant un voyage, par Samu interposé, vers un hôpital parisien, célèbre pour sa densité de tchadors au mètre carré… où je découvris les joies du pneumothorax, de côtes, clavicule et poignet cassés et de la morphine…

D’où les vacances prolongées de Délit d’images et une reprise en pointillée, mes complices (assez nuls en gestion technique du site voire allergiques) préférant se relayer à mon chevet que de rester au vôtre, non par inimitié mais pour ne pas se confronter à leur incompétence paresseuse et absolue, que préalablement j’évoquais déjà si souvent, à leur grande ire.

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Des noms? Je ne citerai que les principaux protagonistes: Charles Chaleyat et David Miège. Lequel m’a poussé?

Comme c’est bien sûr la droite qui a trinqué et que je suis droitiste convaincue, il me faut en plus les remercier de m’avoir aidée à me lever, à marcher, à manger (leur boufffe…), à divertir mon lit de trentaine de livres (écrasants) chaque jour, etc. Ignorant les affres des côtes cassés, ils se sont aussi beaucoup employés à me faire rire… j’ai bien résisté, sauf le jour où ils se sont essayés (à deux) à me faire un chignon qui restera dans les annales. Ne sachant pas planter un clou, il n’est pas ahurissant qu’ils soient aussi peu doués avec des épingles.

Je devrais restée dans mon carcan plastoché (le plâtre est démodé) jusqu’à la mi juin et c’est donc de la main gauche que je vous dis ma joie de vous retrouver, merci de votre patience et de votre fidélité!

N’ayez crainte, désormais, je tiens la rampe!

PS Un bonheur n’arrivant jamais seul, mon gros Mac, ne supportant pas mon absence, a rendu l’âme lors de mon hospitalisation. Considéré par les médecins Apple trop vieux pour être secouru, car âgé de sept ans, il s’est éteint à jamais, emportant des données et une importante iconographie que j’avais omis de sauvegarder.

Avec les les récentes lois euthanasiantes et mortifères nous étions inquiets… Mais si elles se mettaient à plagier celles des fabricants d’ordinateurs, l’humanité ne connaitrait plus qu’une progression à un chiffre… Est-ce la prochaine solution contre la surpopulation?

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