Si GDF Suez se fournit à 80% par des contrats de long terme, les 20% restant de sa production énergétique proviennent de ressources propres, de contrats de court terme et du marché de gros. Or, dans ces cas de figure, les prix sont environ 30% moins élevés que pour les contrats de long terme. Selon l’association de consommateurs UFC Que Choisir, ce 1er avril, les prix du gaz auraient en fait dû baisser de 2% et non augmenter de 5%. Caroline Keller, chargée de mission énergie et logement au sein de l’association juge en effet que la formule de calcul devrait refléter au plus près les coûts d’approvisionnement réels de GDF Suez.