Contacté par Nouvelles de France, le Président d’honneur du Front national Jean-Marie Le Pen n’a pas souhaité s’étendre sur le contenu des débats de la commission de discipline du parti concernant Alexandre Gabriac.
Passablement contrarié par le fait que Bruno Gollnisch ait divulgué l’information selon laquelle lui et la majorité des membres de la commission auraient conclu à l’absence de « preuve matérielle » de la véracité des clichés montrant le jeune élu frontiste en train d’effectuer un salut nazi, il a rappelé que “les débats de la commission sont secrets”. “La commission émet un vœu, un avis. En vertu de cet avis, le Président ou la Présidente prend une décision”. A la question de savoir s’il ne prenait pas comme un désaveu la décision de Marine Le Pen contraire à son vote et à celui de la commission, Jean-Marie Le Pen a assuré “[n’avoir] pas d’opinion sur le sujet”.
“Je pense que [Marine Le Pen], dont on m’a dit qu’elle était pour le moment éloignée de France, n’a sans doute pas eu connaissance de l’ensemble des travaux de cette commission” a déclaré mercredi Alexandre Gabriac dont l’avocat “annoncera la semaine prochaine la liste des poursuites (…) intentées contre les informateurs de mauvaise foi”.
Alexandre Gabriac a été exclu mardi du Front national. Il a toujours dénoncé un photomontage.