« En tant que survivante d’un gang de violeurs pakistanais à Rotherham, je veux que les gens connaissent l’extrémisme religieux qui a inspiré mes agresseurs. »
Ces gangs de violeurs ne sont pas comme des réseaux pédophiles; à la place, ils fonctionnent presque exactement comme des réseaux terroristes, avec à peu près les mêmes stratégies.
Je me considère comme une survivante parce que je suis toujours en vie. Je fais partie de la plus grande enquête d’abus sexuels commis sur des enfants au Royaume-Uni.
Adolescente, j’ai été emmenée dans plusieurs maisons ou appartements au-dessus d’établissements de fast-foods dans le nord de l’Angleterre, pour être battue, torturée et violée plus de 100 fois. Ils me qualifiaient de « pute blanche » lorsqu’ils me battaient.
Ils ont précisé que parce que j’étais une non-musulmane, que je n’étais pas vierge, et parce que je ne m’habillais pas «modestement», ils estimaient que je méritais d’être «punie». Ils m’ont dit que je devais « obéir » ou être battue.
La peur d’être tuée et les menaces qui pèsent sur la vie de mes parents m’ont empêchés de m’échapper pendant environ un an. La police ne m’a pas aidé.
Comme les terroristes, ils croient fermement que les crimes qu’ils commettent sont justifiés par leurs croyances religieuses.
Les experts expliquent que ces gangs de grooming (viols collectifs) ne sont pas comparables avec des réseaux pédophiles ordinaires. C’est quelque chose que le gouvernement a vraiment besoin de comprendre afin de prévenir plus de crimes de ce type dans le futur.
L’endoctrinement religieux est une partie importante du processus de recrutement de jeunes hommes voulant intégrer ces gangs de violeurs. Les idées religieuses sur la pureté, la virginité, la modestie vestimentaire et l’obéissance sont poussées à l’extrême jusqu’à ce que les abus horribles deviennent la norme.
Mon principal agresseur me citait des versets du Coran quand il me tabassait.