Chaque année, près de Nantes, au début du mois de juillet, un camp d’été pour les 18-28 ans se lance pour reconstruire une chapelle détruite pendant la Révolution par la colonne infernale « Le Cordelier ».
De vingt à soixante-dix jeunes, en fonction des années, viennent donner un jour, une semaine, voire même un mois pour rebâtir, pierre après pierre, ce vieux patrimoine breton et français. Renouant avec la vieille tradition du travail manuel, ces jeunes découvrent finalement que dix doigts suffisent pour construire une cathédrale : cette chapelle Saint-Pierre-ès-Liens est leur cathédrale !
Le principe est d’une simplicité biblique : enraciner le présent dans le passé pour construire le futur. En effet, la finalité de la construction est de faire de cette chapelle un mémorial des guerres de Vendée. C’est également une manière de rendre hommage aux courageuses victimes vendéennes qui ont été massacrées pendant la Révolution française. Nous parlons beaucoup, dans les colonnes de Boulevard Voltaire, de transmission et de traditions ainsi que de liens entre le passé et l’avenir. En voilà une preuve concrète et palpable qui existe dans notre pays.
Le travail physique et éprouvant que nos sociétés consuméristes s’efforcent d’oublier est ici magnifié.
La pioche vient remplacer le clavier, la pelle le stylo ! La fatigue physique vient remplacer celle de l’écran d’ordinateur. Ils porteront des brouettes lourdes, s’adapteront aux problèmes que toute construction pose plusieurs fois par jour. Ils se rendront compte que, finalement, rien n’est impossible tant que foi, ingéniosité et grandeur seront mises au service d’une noble cause.
Le camp s’enorgueillit d’être « chrétien et catholique » et ce n’est, sans doute, pas étranger à son succès et sa pérennité. Son but est de rendre à la France une de ses églises, de rendre une partie de leur histoire aux Vendéens, mais surtout de rendre un temple à son Dieu. Triple objectif qui réconcilie la France à son histoire, sa culture et ses traditions : en un mot comme en cent, c’est une construction pour affirmer au monde que la France est toujours la fille aînée de l’Église !
L’été prochain, ces jeunes vont construire le toit du cloître de la chapelle. Une grande campagne de don a été lancée par Reynald Secher pour trouver de généreux donateurs qui viendront soutenir, par leur don, le travail de ces jeunes.
C’est à un acte concret que vous êtes convié ! Nous vous exhortons à donner pour un projet qui a enraciné (et enracine encore aujourd’hui) plus de 1.300 jeunes et en a fait des Français fiers de leur pays, de sa culture et de ses traditions. Un projet anecdotique, une parenthèse dans notre monde moderne, mais qui donne tout son sens à la France éternelle et ses racines chrétiennes. Un projet qui dépasse le simple don (que ce soit financier ou physique) pour construire des œuvres grandioses et mettre en avant le génie français.
Soyez les mécènes de cette cathédrale vendéenne en posant un acte de courage par votre don !
Henri d’Aramis – Boulevard Voltaire