Les militants politiques déguisés en journalistes exultent. Ils ont eu la peau d’Oskar Freysinger, et osent les titres les plus assassins contre leur victime, comme « La Tribune de Genève » qui explique qu’il a été exclu du gouvernement, alors qu’il a tout simplement fini 6e d’une élection où seuls les cinq premiers étaient nommés pour diriger le canton du Valais.
Mon ami Uli Windisch, fondateur et responsable du site suisse « Les Observateurs », me parlait de « la campagne la plus dégueulasse qu’il ait jamais connue de sa vie » pour qualifier la violence qu’a dû subir, pendant de longues semaines, l’homme fort de l’UDC de ce canton, de la part des journalistes, des associations, des islamistes et de toute la bobocratie immigrationniste.
Oskar avait été élu, voire plébiscité, il y a 4 ans, et était celui qui avait obtenu le plus de voix. Il animait deux secteurs essentiels : la sécurité et l’école. Et selon nombre de ses amis, joints dans la journée, la caste des enseignants a été fort active dans la campagne.
Cette défaite sera jugée insupportable par nombre de nos compatriotes, qui n’ont pas oublié l’intervention flamboyante d’Oskar Freysinger, le 18 décembre 2010, lors des Assises internationales sur l’islamisation de nos pays, que j’ai eu le plaisir d’organiser avec Christine Tasin et Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire.
En ovationnant Oskar de longues minutes, les participants de ces assises remerciaient le formidable animateur de la campagne victorieuse contre les minarets, qui s’était tenue un an plus tôt, et que les Français n’avaient pas oublié.
Le militant suisse, avec qui j’étais en contact à l’époque, avait prouvé, en cette occasion, qu’il était un homme courageux, fidèle à sa parole. En effet, victime d’une campagne de presse très agressive dès que sa présence avait été annoncée, il m’avait de suite rassuré : « Ne t’inquiète pas, je serai présent, quoi qu’il arrive ». Et ce fut inoubliable pour nous… et sans doute pour lui.
Le 18 juin 2011, il était à nouveau au milieu de nous, sur les Champs-Elysées, pour célébrer, en chansons françaises, le premier anniversaire de l’inoubliable apéro Saucisson-pinard.
Amoureux de la liberté d’expression et du véritable débat démocratique, il avait accepté une amicale confrontation avec Christine Tasin, sur le sujet sensible de l’IVG. L’échange avait été d’une rare qualité, plein d’un respect réciproque. Nos désaccords ne nous avaient pas empêché de manger ensemble dans un petit restaurant parisien, une fois le débat terminé.
Et lorsque Pascal Hilout et moi nous sommes retrouvés devant la 17e Chambre, en 2012, Oskar avait également accepté, spontanément, de venir témoigner pour nous.
Et quand nous passions par la Suisse y voir nos amis, nous savions, chez Oskar, qu’il y avait toujours une soupe pour nous, en l’occurrence une fondue savoyarde ou une raclette (avec les petits verres de blanc) que son épouse Ghislaine et lui avaient préparé.
Pendant ces quatre années, toutes les occasions ont été bonnes pour diaboliser les moindres initiatives d’Oskar Freysinger, et orchestrer des campagnes de presse crapuleuses contre lui. Le problème est que cela a fini par marcher.
J’ai envie d’engueuler, ce soir, les trop nombreux électeurs du Valais qui, en ne votant pas pour lui, ont permis à la caste d’exulter, et de se débarrasser de sa présence à la tête du canton. Leur pays est envahi, comme tous les pays européens, et ces imbéciles ne votent pas pour les seuls candidats qui défendent leur souveraineté, leur identité, leur indépendance.
Mais je connais Oskar, c’est un vrai combattant, qui ne va pas rendre les armes comme cela, même s’il doit surmonter une défaite forcément douloureuse. Je me dis même que c’est peut-être, finalement, une bonne nouvelle pour le combat et pour la cause. En effet, à cause de ses responsabilités à la tête de son canton, de la présence importante que cela nécessitait sur place, et du devoir de réserve qu’on cherchait à lui imposer, nous l’avions beaucoup moins vu, et entendu, depuis ces quatre années, et cela nous manquait. Il n’avait plus la même disponibilité qu’auparavant, pour répondre favorablement à nos invitations.
Dire que cet homme, épris de liberté, amoureux de son pays et de sa civilisation, artiste, poète, auteur de pièces de théâtre, écrivain, a été accusé d’incarner le fascisme ! Si le fascisme se résumait à Oskar Freysinger, non seulement il ne serait pas inquiétant mais plutôt rassurant.
Nul doute que libéré de ces obligations, après une pause nécessaire, nous allons retrouver rapidement ce formidable orateur, merveilleux débatteur, qui sait toujours trouver la formule juste pour ridiculiser un adversaire, lors d’un débat.
Tout simplement parce que la Suisse a besoin de lui, la France a besoin de lui, et l’Europe a besoin de lui.
Pierre Cassen – Boulevard Voltaire