Lu sur le site LaPeniche.net, “le journal des étudiants de Sciences Po” :
Nicolas RobinAprès le combat d’idées, le combat physique. Le premier jour de vote pour le renouvellement des représentants étudiants aux conseils centraux de l’I.E.P. de Paris a été marqué par des altercations assez vives entre militants de l’UNEF et de l’UNI. Des militants UNI auraient pris à parti par leurs adversaires tout au long de la journée au 13U si bien que Léo Castellote, le responsable de la section UNI a déposé ce matin une main courante au commissariat de police de la rue Perronet contre M.Robin, l’ancien président de l’AGE de l’UNEF Sciences Po.
D’après les affirmations de l’UNI qui ont motivé le dépôt de la main courante, M.Robin, l’ancien président de l’AGE Sciences Po serait arrivé à 11h au 13 rue de l’Université où se tiennent les élections et accompagné de Redwan, un militant sciencepiste, s’en serait pris verbalement et physiquement aux militants de l’UNI. “Ils ont commencé à mimer des clés de bras, à nous souffler dans le cou, à nous toucher le cul, et nos militants ont quitté le 13U car ils n’en pouvaient plus” explique l’un d’entre eux.
Vers 15h30, “ils se faisaient de plus en plus pressants” ajoute une militante de première année. Un de ses camarades de promo se serait fait insulter “d’obèse à longueur de temps” et de “gros tas”. “J’ai discuté avec Enora Naour la présidente de l’UNEF Sciences Po qui a expliqué que ce n’étaient pas ses militants et qu’elle n’y pouvait rien. Mais à côté, les militants UNEF se marraient.”
Au fil de l’après-midi, les insultes des militants UNEF auraient été nettement plus musclées. “Viens dans les toilettes que je te sodomise” glisse un militant UNEF à l’oreille d’un de ses adversaires au 13U. Une des candidates UNI, d’origine corse, se voit elle attaquée sur ses origines : “les Corses sont sous développés, vous n’êtes pas vraiment des hommes” lui aurait lancé un militant UNEF.
En 2013, Nicolas Robin avait déjà agressé sexuellement un étudiant de Sciences Po devant des témoins :
Les étudiants sortent nombreux de leur cours de droit. Soudain, Nicolas Robin, l’imposant Président de la section UNEF locale, s’en prend violemment à un étudiant. Il lui saute dessus et procède à des attouchements sexuels, disant à sa victime : « Tu aimes ça, hein ? ». Le bonhomme caresse les fesses et le haut des cuisses de l’étudiant, contre sa volonté, puis se met juste derrière lui pour simuler une sodomie. Des membres de l’aumônerie et des militants de l’UNEF assistent à la scène.
(…) Choquée, la victime ne portera pas plainte pour ne pas faire parler d’elle. Nicolas Robin a depuis été prévenu qu’il ne s’en tirerait pas aussi facilement s’il récidivait.
A l’époque, des membres de l’Aumônerie nous avaient reproché de révéler cette agression, craignant que notre article refroidissent les relations entre l’UNEF et la communauté catholique de la rue Saint-Guillaume…
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