Rachida Dati : « Nathalie Kosciusko-Morizet a toujours trahi ses électeurs. Elle a voulu être maire de Longjumeau, elle y a pas fait long feu. Elle a voulu être députée de l’Essonne, on a viré rappelez-vous – c’est Jean-Pierre Raffarin qui m’a dit ça – Villezère ils l’ont dégagé pour la mettre députée de l’Essonne parce qu’elle voulait absolument être députée. Elle a trahi ses électeurs. Elle vient à Paris dans le dos de tout le monde ! Dans le dos de tout le monde ! Elle a trahi ses électeurs, elle avait dit « Je ne veux que Paris … Je ne veux que Longjumeau … Je veux que l’Essonne … Je veux reconquérir, je suis courageuse, je vais dans le XIVe ». Et aujourd’hui, sans en parler à personne, elle dit « Tiens, je vais m’écraser là où ça peut emmerder tout le monde !« . La politique, c’est pas de la vengeance. Fillon se venge de moi en se disant « Ca lui fera les pieds ». Mais s’il pense que ça me fait de la peine, et bien ça me fait de la peine pour mes administrés. Et je vais vous le dire, elle a déjà négocié son poste de Ministre. Elle ne sera jamais là ! Elle sera jamais présente. Donc, je préviens les électeurs : elle ne sera pas là. A peine élue, elle sera déjà sur le futur combat de la Présidentielle de 2022 parce qu’elle trahira Fillon de la même manière, comme elle a trahi tous les autres. C’est ça qui écoeure les Français. »
« Moi, j’en fais pas un combat personnel. Je suis maire du VIIe (…) Vous savez, j’ai eu Brigitte Kuster hier, maire du XVIIe arrondissement, elle m’a dit « Rachida, je l’ai échappée belle parce qu’elle voulait ma circonscription, je me suis battue pour qu’elle ne sois pas dans ma circonscription« . De la même manière, la maire du VIIIe, vous l’avez entendue … Donc c’est pas une histoire personnelle, je suis maire du VIIe et députée européenne, mais je trouve qu’on ne peut pas à chaque fois mépriser les électeurs, parce qu’elle nous décrédibilise au passage … Et puis, nous ça nous affaiblit dans notre combat parisien (…) Si c’est Fillon qui décide (de l’investiture de NKM), c’est mépriser le Conseil National : Y’a eu un vote le 14 janvier disant que madame Kosciusko-Morizet était là où elle voulait être élue, dans le XIVe, et, en douce, on fait une commission … Moi, les élus parisiens, je les ai tous eus et ils m’ont dit « Nous n’avons pas participé à la commission de désignation » (…) Mais Je veux que la droite gagne (la présidentielle). »