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Le texte promulgué en 2016 rend le quotidien des travailleuses de la rue plus dangereux, ne lutte pas contre les proxénètes et s’avère être un échec supplémentaire pour le gouvernement.
Ce devait être un texte pour protéger les femmes et lutter contre la prostitution, c’est finalement un échec du gouvernement socialiste et des féministes. Le texte de loi pénalisant les clients de prostitués et promulgué en 2016 prévoit une contravention de 1 500 € pour l’achat d’actes sexuels et jusqu’à 3 500 € en cas de récidive. Depuis le passage du texte le quotidien des travailleuses du sexe n’a pas changé, pire il s’est aggravé ! En effet il est presque impossible pour les forces de l’ordre de constater l’infraction si ce n’est en flagrant délit. Comme le constate le Strass, le Syndicat du travail sexuel, la loi a fait fuir les clients. Des clients de moins en moins nombreux dans la rue mais qui utilisent de nouveaux moyens pour accéder à leurs requêtes : la cyber prostitution mais aussi la fréquentation de salons de massages asiatiques qui sont majoritairement des façades à de véritable bordels en plein centre-ville.
Dans la rue la situation des travailleuses du sexe s’est délabrée. A Paris, les prostituées chinoises de rue ont vu leur clientèle diminuer de 10 à 3 amateurs de sexe tarifé par jour et acceptent de faire des passes pour seulement 10 € ! Contraintes d’accéder à n’importe quelle demande pour remplir les objectifs financiers des proxénètes ou tout simplement pour survivre elles ne font plus de tri parmi leurs clients et acceptent toutes sortes de rapports subissant la violence de certains individus. Fin novembre, l’une d’entre elles a été laissée pour morte sous les coups d’un client violent. La France compterait aujourd’hui plus de 37 000 travailleuses du sexe et la réflexion sur l’ouverture de maison clauses contrôlées par l’Etat reste un tabou. Les féministes anti-prostitution s’y opposent fermement mais aucune autre solution viable n’a jamais été établie…