La perte définitive de notre souveraineté monétaire depuis 1992 et le traité de Maastricht, a laissé la France aux mains des technocrates européens de Bruxelles. Ces derniers, élus par personne, imposent cette doctrine à la France via les fameuses directives européennes dont il est impossible d’échapper sous peine de très lourdes sanctions, laissant pour seule prérogative à nos représentants le soin de parquer le troupeau de mougeons, a charge de le plumer et de le tondre le plus régulièrement possible.
L’excellent reportage « Brussels Business, (qui contrôle vraiment l’Union Européenne) » montre à la perfection ce mécanisme de lobbying au service des multinationales et des grandes banques d’affaires, ce n’est donc sûrement pas un hasard si l’on retrouve plus de 20 000 lobbyistes à Bruxelles. Ces derniers qui ne se cachent même pas, influencent toutes les décisions politiques européennes sur tous les sujets. De récentes vidéos devraient finir de convaincre les plus sceptiques : elles montrent comment les députés européens, déjà grassement rétribués, sont facilement corruptibles. Cet état de fait est tellement consubstantiel à nos responsables politiques que la carte de France des élus ayant subi des condamnations est plus chargée que celle des points de vente Mac Donald.
Les think-tank et sociétés secrètes, dont nous parlons dans chacun des numéros de la lettre AIL et qui sont à l’origine de cette doctrine mortifère s’appellent Fabian Society, Pilgrims Society, CFR, Round Table, Trilatérale, Chattam House, Club de Rome, Forum de Davos, etc, ils imposent le prêt à penser, dictent les programmes politiques internationaux, les programmes économiques dont ils gavent tous ceux qui les servent et sont en charge de distiller la bonne parole. Le Club, que nous évoquons régulièrement, représenté par les 60 familles qui possèdent la moitié de la richesse mondiale, finance tous ces groupuscules pour accroître leur hégémonie au détriment des autres et ceci n’est que la partie apparente de l’iceberg. Certains s’imaginent que le Club n’a pour but que la recherche de l’opulence et de toutes les félicités, mais ces familles, dégoulinantes d’humanisme ostentatoire, ne savent déjà plus quoi faire de leur argent ; elles ont transformé la société la plus riche et confortable de l’histoire de l’humanité en un enfer quotidien pour plusieurs milliards d’individus ; si le diable gouvernait, il ne ferait pas mieux !
Très développés chez nos amis américains, britanniques et allemands, ces laboratoires d’idées se développent en France qui comble petit à petit son retard : chaque grand parti politique puise son programme dans ces think-tank : Terra Nova pour le Parti Socialiste, Idées Nation pour le Front National, France fière pour les Républicains, etc.
Un des thing tank les plus connus, objet de tous les fantasmes, est le club Bilderberg : il aura fallu plus de cinquante ans et une pression continue des médias alternatifs, pour que ses dirigeants en reconnaissent seulement l’existence, alors que ce dernier exerce depuis 1954. Nos politiques les plus célèbres, Valérie Pécresse, Alain Juppé, François Fillon, accompagnés de journalistes, de PDG de multinationales, s’y rendent à tour de rôle, chaque année pour s’abreuver de la doctrine mondialiste, y recevoir leur mot d’ordre.
Certains think-tank ou sociétés secrètes ont pignon sur rue et diffusent leurs travaux sur Internet, d’autres sont beaucoup plus discrets, tellement discrets qu’on ne connaît ni les noms des dirigeants, ni la provenance de leurs fonds, et encore moins leurs activités.
Ce que nous proposons dans ce hors-série, c’est de s’introduire subrepticement dans les arrières-cuisines du Club. Ils ont tous les mêmes modus operandis que la franc-maçonnerie qui forme d’ailleurs l’ossature de la majorité des assemblées et des dirigeants dans le monde occidental. Ainsi, le nombre de présidents des États-Unis, plus grande démocratie mondiale, n’ayant pas été Franc-Maçon, se compte sur les doigts d’une main de menuisier.
Il semblerait que tout ait été dit sur la franc-maçonnerie, cependant, aux vues de ce que les médias serviles nous ressassent depuis des décennies, le tableau est trop dithyrambique pour être honnête, il y a trop de zones d’ombre qu’il est temps d’éclairer, de questions que personne ne veut poser, d’accusations que personne ne veut porter. Ce dossier doit donc commencer par l’étude de cette société philanthropique.