Le Premier Ministre Bernard Cazeneuve n’est peut-être pas celui qu’on croit, car cet homme qu’on dirait tout juste sorti du congélo après 12 hivers passés à côtoyer des frites donne l’impression que l’Islande à côté, c’est la Jamaïque des rastas. Il est sinistre, morne, et dégage la joie de vivre de Franck Provost s’il réalisait un matin qu’il perdait ses cheveux. Son look d’ex-agent de la Stasi qui aurait embarqué ses fringues à la chute du mur de Berlin lui donne l’air de tout sauf d’un déconneur, Public Sénat quand ils ne le filment pas donne l’impression d’être une déclinaison de la chaîne Comédie +.
Et puis, son prénom, Bernard, qui est ringard au possible, achève de donner à cet homme une image poussiéreuse, quand sa femme de ménage déboule chez lui, elle lui met un coup de lingette. En fait, il n’y a que 3 Bernard supers dans le monde : Bernard Campan, qui, s’il s’associe à Yannick Jadot et Sylvia Pinel, peut reformer les Inconnus, Bernard Madoff, qui sert à Jérôme Cahuzac à se dire “A côté, je suis Oui-Oui”, et vous, Poirette, soleil barbu de mes week-ends, seule créature à pouvoir me faire lever à 7 du mat le dimanche et qui n’a ni seins ni gros chèque à m’offrir.
Bref, dans l’inconscient collectif, Cazeneuve c’est l’inspecteur Derrick en plus daté. Sauf qu’en fait, on a tout faux, car le loulou, derrière son air de Mister Freeze constipé, est notre réponse à Rocco. C’est un chaud du bassin au slip en fusion, son corps est en Transylvanie mais sa tête au Cap d’Agde.
Au mois de mai déjà, on avait constaté que le compte Twitter de Cazeneuve avait mis en favori un autre compte Twitter, pas de fans du PS car il n’y en a pas, mais d’adeptes de la fessée. On voyait une photo avec un type flagellant une dame fesses nues à l’aide d’une tige et en dessous écrit “Bernard Cazeneuve aime ça”. Ça avait été un choc, c’est comme si on avait vu sur Facebook Geneviève de Fontenay plébisciter le bondage vêtue d’une culotte Betty Boop. Et cette semaine, il y a eu une deuxième affaire olé-olé pour Cazeneuve.
