Le CSA: intox et désinformation!

Dans le monde frelaté du couple information/désinformation, le CSA, « Conseil supérieur de l’audiovisuel », haute autorité d’Etat confirmée, tient la place d’honneur. Paravent technocratique de la plus haute hypocrisie, il prétend officiellement imposer l’objectivité à des médias militants dont il est le puissant complice actif.

La fraude est de règle dans ce milieu ou information-publicité-propagande sont indissociablement liées. A quoi bon flouter ou inverser des images pour nous donner une information censurée si, en même temps, aux heures de grande écoute, on impose au bon peuple des publications, des spectacles, des entretiens qui sans cela, ne feraient pas fortune ? Mais ce ne sont que broutilles. Avec l’élection présidentielle, nous allons avaler insensiblement des messages subliminaux d’une autre taille.

L’offensive a déjà commencé avec l’écrasante propagande pour « Les Républicains » que sont les primaires : 7 h 30 de babillages narcissiques genre « Miss France » pour départager ces « Sept nains » de la droite centriste, accolées à des dizaines d’heures de commentaires marginalisant de fait les autres formations politiques qui n’auront que le peu de minutes allouées administrativement pour faire valoir leur participation à une démocratie qui n’en a que le nom.

La perversité du puissant microcosme médiatique va de plus en plus se déchaîner contre les mouvements souverainistes et populistes qu’ils habillent systématiquement et contre toute évidence du manteau honni d’« extrème-droite » ou de « fachosphère » pour faire frémir des populations qu’il juge incapables de réfléchir par elles-mêmes. L’offensive ne doit pas être visible : derrière le sourire, le rire programmé, l’humour plus ou moins grossier (on parle au peuple que l’on méprise), on fait passer les petites haines de bon aloi par sous-entendus subtils.

Parmi de nombreux exemples, une émission comme « Les hommes de l’ombre » fait passer un Front national, caché mais évident, pour ce qu’il n’est pas. Plus astucieusement, la réputée irrésistible Anne-Sophie Lapix, et son « C à vous », championne d’audience sur France 5, suggère d’obscures ombres de doutes. Plus ouvertement haineuse, mais avec autant d’ondoiements, Elisabeth Quin et son « 28 minutes » sur Arte fait, elle aussi, rire de ses dents blanches son monde de chaperons rouges. L’air de rien, leur habile conditionnement des esprits rejoint de façon enjouée les régimes politiques les plus totalitaires dignes de la « Reichspropagandaleitung ». En plus malin et plus vicieux car, surtout, nous devons ne nous rendre compte de rien. Le CSA ne servirait-il donc à rien ? Si, il sert à désinformer, rien que cela, et massivement.

Alors attendons-nous au pire, en douceur et profondeur, à une guerre totale du vice et de la perversité contre les patriotes. Pour se faire une opinion, les Français vont devoir fournir un effort méritoire : court-circuiter les donneurs de leçons journalistiques pour aller directement s’informer aux sources, internet le permet encore, les réunions publiques aussi… sans oublier Présent ! Face aux manipulations anti-démocratiques des pouvoirs politico-médiatiques, c’est leur devoir car les élections de 2017 arrivent à un moment où l’avenir de notre pays et de notre civilisation est menacé dans son essence et dans son existence.

Bernard Chupin – Présent

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