Vous trouvez que votre chauffeur de bus a de plus en plus souvent l’air d’un islamiste radicalisé ? C’est parce que C’EST un islamiste radicalisé.
Alors que l’on apprend que l’un des djihadistes du Bataclan, Samy Amimour, a été employé de la RATP pendant plus d’un an, on nous révèle presque incidemment que la montée du communautarisme islamique parmi les 17 000 conducteurs de bus a pris des proportions effarantes. Et que le risque de vous retrouver avec un kamikaze au volant n’a jamais été aussi élevé.
Sans que l’entreprise publique s’en inquiète plus que ça. Au contraire : « Pour éviter le caillassage des bus dans certains quartiers, [la RATP] a embauché des grands frères au profil peu recommandable » indique une source RATP au Parisien.
Christophe Salmon responsable CFDT à la RATP, raconte que des incidents hallucinants liés à la radicalisation islamique des chauffeurs se multiplient, comme « le refus de serrer la main de collègues féminines, ou le refus de prendre un bus qui a été conduit par une femme » : « On a laissé s’installer un système où certains agents arrivent en retard pour faire leur prière, ou même prient sur place. » Des comportements banalisés, précise-t-il.
Elisabeth Borne, la très lâche et lamentable présidente de la RATP, nie plus ou moins ces faits au sein de son entreprise : « Il faut faire très attention aux amalgames. Les recrutements à la RATP sont à l’image des quartiers qu’elle dessert. Il y a dans l’entreprise une obligation de laïcité. »
En décembre 2012 une vingtaine de machinistes, dont plusieurs membres de la CGT, avaient dénoncé au dépôt de bus de Nanterre les discriminations dont elles étaient quotidiennement victimes de la part d’agents imposant une lecture rigoriste du Coran. Une enquête interne avait alors été ouverte. Elle avait bien révélé l’existence de « faits communautaristes » sans qu’aucune sanction soit prise. La régie des transports parisiens avait préféré mettre en œuvre « une charte de la laïcité », qui s’est révélée en effet très efficace…
La CFDT qui s’opposait régulièrement aux débordements des barbus, l’a payé en s’effondrant aux dernières élections avec 5,1 % des voix. Le secrétaire général Laurent Gardoni explique ce mauvais score par la « montée d’un syndicalisme communautariste » comme le syndicat Anti-précarité, créé trois mois avant les élections.
Selon des informations du Parisien, la RATP est l’entreprise publique qui emploie le plus de « fiche S ».
Caroline Parmentier – Présent