DANS LA NUIT DE LUNDI À MARDI, UN JOURNALISTE ET SON INTERPRÈTE QUI PRÉPARAIENT UN REPORTAGE POUR FRANCE 5 ONT ÉTÉ AGRESSÉS PAR DES MIGRANTS DANS LA JUNGLE DE CALAIS. LA FEMME DE 38 ANS, ORIGINAIRE D’AFGHANISTAN, A ÉTÉ VIOLÉE.
Vers deux heures et demie du matin, « trois individus parlants pachtoune les ont abordés à proximité du camp. Ils ont dans un premier temps volé le matériel de tournage. L’un d’eux a ensuite violé l’interprète sous la menace d’un couteau pendant que les deux autres, également armés de couteaux, tenaient à distance le journaliste », a détaillé le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Pascal Marconville. Le viol a été « confirmé par un médecin légiste qui a examiné la victime », précise-t-il.
À la suite de cette agression, le journaliste indépendant, qui préparait un reportage pour France 5 sur les migrants mineurs isolés, et son interprète se sont immédiatement rendus au commissariat le plus proche pour déposer plainte. La victime du viol, mariée et mère de famille, est sous le choc. Elle a été prise en charge par les pompiers et hospitalisée.
« Des prélèvements génétiques ont été réalisés pour identifier l’auteur du viol », a précisé le magistrat. Les trois agresseurs originaires d’Afghanistan sont toujours recherchés et l’enquête a été confiée à la police judiciaire de Coquelles.
Gageons pourtant que certains journalistes continueront de parler de « fantasme » et de « peur irraisonnée » pour qualifier le refus de nombreux villageois de France d’accueillir ces fameux migrants de Calais…
Lu sur l’OJIM